Le Sénégal a beaucoup sollicité l’aide extérieure pour être soutenu dans sa politique de développement avec le régime actuel. Essayons de comprendre pourquoi ses genres d’aides n’arrivent pas à développer l’Afrique et pourquoi Macky Sall et son régime ont échoué.
Le président Obama dans son discours du 11 juillet à Accra la capitale du Ghana. » l’Afrique à besoin d’institutions fortes ». Ce qu’il veut dire par là l’afrique à besoin des hommes et des femmes capables de tenir debout les institutions sans attendre de l’aide extérieure pour le faire.
Hors nous avons beaucoup remarqué en Afrique la plupart des gouvernements se sont lancés dans une politique d’émergence économique où l’aide extérieure est beaucoup sollicité.
L’exemple des plans de développement économique et social, beaucoup de gouvernement ont sollicité l’aide extérieure pour développer leur pays L’idée est mauvaise dans la réalisation et la plupart du temps sa mise en œuvre est en décalage avec les réalités et besoins des populations.
Le vrai changement est possible à condition ce que ses pays ont comme bien précieux à savoir les ressources naturelles. Ne font pas l’objet d’une dilapidation à grande échelle par les tenants du pouvoir.
Mais aussi très important il faut traiter les priorités qui sont de l’heure pour les populations quand on dispose de ressources suffisamment importantes. Le Senegal est passé de pays très favorable à l’investissement dans le tourisme à un pays qui attire de plus en plus les bailleurs de fonds dans l’investissement de projet industriel.. Le gouvernement devait être capable et en mesure de saisir toutes ses opportunités qui s’ouvrent pour donner aux nationaux des possibilités pour créer des richesses dans leurs entreprises.
Ce qu il n’a fait et ce que beaucoup de gouvernement africains ne font pas alors que leur pays dispose assez de ressources pour se mettre à l’abri de la dépendance financière dans leur politique de développement.
L’exemple le plus récent le Sénégal avec une importante quantité de pétrole et de gaz découvertes dans plusieurs blocs aux larges des côtes frontalières avec la Mauritanie.
La dette de l’état a augmenté dans ce pays et ce sont d’éminents économistes qui le disent et tirent sur la sonnette d’alarme. Sous forte pression le pouvoir n’était plus en mesure de solliciter encore l’aide des bailleurs de fonds il était obligé d’augmenter les prix sur beaucoup de produits pour tenir son budget
Voilà pourquoi les sénégalais se sont réveillés un bon matin et ont vu les prix augmentés dans presque tous ce dont ils ont besoin comme produits de premier nécessité . Pourtant il suffusait seulement au gouvernement de saisir cette opportunité qui s’est ouverte avec la découverte de pétrole et gaz aux larges des côtes sénégalaises
Pour elaborer un plan développent qui l’aurait éloigné du chemin de l’endettement excessif et qui l’oblige aujourd’hui à augmenter les prix pour réduire ses dépenses..
C’est un pouvoir qui avait une bonne occasion pour prouver que le changement était possible s’il était occupé à travailler sur les priorités qui sont de l’heure
La Mauritanie est bien parti pour montrer que le changement est possible en appliquant une politique sévère dans la bonne gestion des ressources attendrons nous à le voir dans un bon classement des pays en voie de développement sur les années à venir.
Le Ghana est aussi dans cette voie de développement voilà deux exemples de pays en Afrique qui ont compris le changement était possible quand on dispose suffisamment de ressources dans son pays.
Jon Birahim
responsable fédération des cadres libéraux de France.