La Congrégation des Sœurs de Notre Dame de Charité du Bon Pasteur a tenu un atelier de restitution des résultats de l’évaluation externe finale de son programme « Jiggen Joggal ». Plus de 2000 femmes en situation de vulnérabilité soutenues et accompagnées par le programme.
L’antenne du Sénégal des Sœurs de Notre Dame de Charité du Bon Pasteur, a mené beaucoup d’actions en faveur des femmes et des enfants vulnérables. Et c’est dans ce cadre qu’elle a mis en œuvre le programme « Jiggen Joggal » pour aider les femmes et enfants à surmonter les contraintes liées à la pauvreté, la discrimination, l’accès inégal à l’éducation ordinaire et professionnelle ainsi que les obstacles aux services financiers qui entravent la réalisation de leurs droits socio-économiques. Plusieurs initiatives ont été déroulées dans les régions de Thiès et Dakar dans le cadre de la réalisation du plan stratégique 2021-2024.
Dans le souci de valoriser les acquis et concevoir une nouvelle planification quinquennale, la Congrégation des sœurs de notre Dame de Charité du bon Pasteur a commandité le CASE-DES pour mener une évaluation externe finale de son programme « Jiggen Joggal ». C’est dans ce cadre qu’un atelier de restitution des résultats de cette évaluation est organisé.
Sœur Marie Noël Tending, responsable des sœurs du bon Pasteur, a affirmé : « Nous avons joué notre partition dans l’atteinte des objectifs de développement durable. Nous avons participé à réduire la pauvreté. Nous avons envoyé beaucoup d’enfants à l’école et nous avons accompagné beaucoup de femmes et de jeunes filles. Les femmes demandent une augmentation des financements. Je suis satisfaite parce que les femmes ont déjà évalué le projet. Le projet a soutenu 2000 femmes en situation de vulnérabilité. Nous intervenons à Mbour, Thiés et Dakar. Nous avons organisé un atelier à Kolda pour former les femmes. L’Etat nous félicite mais jusqu’à présent nous n’avons pas encore eu son accompagnement. La Gendarmerie de Colobane nous aide avec les accouchements. En septembre, nous allons commencer un nouveau plan stratégique. Nous aidons les enfants à avoir des bulletins de naissance ».
Père Yves de la Paroisse Saint-Joseph de la Medina, souligne : « Pour moi, ma note d’évaluation est excellente. C’est ce que nous expérimentons avec vos sœurs. Vous la faites avec discrétion, vous la réalisez spontanément pour accompagner les fragilités, les femmes et les jeunes filles. Nos Etats sont fragiles ils ne peuvent pas prendre en charge toutes les fragilités ».
Sœur Joséphine/ Caritas estime que les sœurs du bon Pasteur ont toujours accueilli à bras ouverts les réfugiés qu’on leur propose.
Mme Ndione, consultante, chargée de l’évaluation, souligne que l’objectif du projet, était d’aider 900 femmes pour l’autonomisation. Et le projet a permis aux femmes d’avoir une autonomie financière et il a permis aussi aux femmes d’être formées en transformation de produits. Pour les recommandations, l’étude préconise une autonomie financière des sœurs du Bon Pasteur pour que ces dernières ne dépendent plus des partenaires. Pour les stages, l’étude note un taux de placement de 100%. L’étude souligne que 5 monitrices sont employées pour accompagner les élèves.
