Un nouveau jalon dans la recherche de la paix dans la région naturelle de Casamance, en proie à des conflits depuis 1982. Dimanche 23 février 2025, le gouvernement sénégalais, représenté́ par le Premier ministre Ousmane Sonko, et le Mouvement des forces démocratiques de la Casamance (MFDC) ont signé, un accord de paix à Bissau, en présence du chef de l’Etat bissau-guinéen, Umaro Sissoco Embalo. L’accord vise à mettre fin aux hostilités, à assurer la démobilisation et la réinsertion des rebelles et à relancer le processus de paix pour garantir la stabilité́ et le développement de la région.
Justifiant son implication dans la recherche de la paix, le Président Embalo a souligné a souligné que «les relations entre le Sénégal et la Guinée Bissau dépassent les hommes». Il a rappelé qu’«en 2002, il y avait un accord de cessez-le-feu et que là il y a un accord. Un accord vient d’être signé et le dialogue continue. Nous sommes en très bonne voie».
«Nous avons eu à clôturer les travaux portant sur les négociations entre le MFDC et l’Etat du Sénégal. Le Comité était à pied d’œuvre depuis 3 jours à Bissau. Nous avons pu participer à la conclusion de cet accord important qui constitue un très grand pas vers la paix définitive en Casamance. Je réitère mes remerciements au Président Embalo, au nom du Président Bassirou Diomaye Faye, au nom du gouvernement et au nom de tout le peuple sénégalais pour son engagement sans faille en faveur de la paix définitive en Casamance», a dit le Premier ministre sénégalais.
«Le Président Bassirou Diomaye Faye a un ambitieux plan qui s’appelle Plan Diomaye pour la Casamance, un plan de développement économique et social qui ne peut s’appliquer que lorsque la paix sera totalement et définitivement revenue. Tout ce qui impacte la Casamance, impacte la Guinée Bissau et vice-versa. Nous avons tous intérêt à pacifier cet espace pour pouvoir mettre définitivement nos pays sur les rampes du développement, nous concentrer sur l’essentiel, c’est-à-dire répondre aux aspirations légitimes des populations à un mieux-être, à plus de développement, à plus de stabilité et c’est cela que le Président Eballo a compris en étant le promoteur et le pacificateur de cette discussion», a-t-il ajouté.
S Vox populi