Le ministre des Infrastructures et des Transports terrestres et aériens , Yankhoba Diémé , était l’invité de l’émission Point de Vue sur la RTS , où il s’est exprimé sur la question de l’ immatriculation obligatoire des deux-roues . Alors que la période de régularisation est arrivée à échéance le 13 mars dernier , il a évoqué la possibilité d’une prolongation du délai , sous réserve d’une analyse approfondie et d’une concertation avec les parties impliquées.
Une prolongation envisagée mais pas encore active
Interrogé sur la possibilité d’accorder une nouvelle dérogation aux conducteurs de motos et scooters, le ministre a laissé entendre que l’option d’un rapport du délai reste sur la table , sans toutefois s’engager correctement.
« Il y a des chances que cela se poursuive, mais je préfère attendre avant de me prononcer définitivement, car nous devons d’abord analyser l’ensemble des chiffres » , a déclaré Yankhoba Diémé.
Cette déclaration laisse entendre que les autorités pourraient revoir leur position en fonction du taux de régularisation atteint à la date limite.
Si une prolongation venait à être décidée, le ministre a insisté sur la nécessité d’un engagement clair des acteurs du secteur afin que cette fois-ci soit la dernière. Il a précisé qu’une concertation serait menée avec les organismes faîtières des conducteurs de motos pour s’assurer du respect du futur délai .
« Si par extraordinaire nous devons prolonger, je tiendrai à ce que nous nous mettions d’accord sur les modalités, afin que, quel que soit le délai fixé, cette fois-ci soit la dernière. »
Cette démarche vise à garantir une application stricte de la réglementation, en mettant un terme aux prorogations successives qui pourraient affaiblir son efficacité.
Une annonce officielle attendue en début de semaine
Le ministre a annoncé qu’une décision définitive serait communiquée en début de semaine prochaine .
« Lundi ou mardi, je reviendrai et nous communiquerons sur la suite à donner à ce dossier. »
En attendant cette annonce, la question de l’immatriculation des deux-roues demeure en suspens. Toutefois, l’enjeu reste crucial , notamment pour l’organisation du transport et la sécurité routière au Sénégal. Une régularisation efficace permet d’ identifier plus facilement les véhicules en cas d’accidents ou d’infractions et de mieux structurer ce secteur en pleine expansion.