Actualités socioéconomiques : Guy Marius Sagna en concertations avec les responsables de la CMU

Fidèle à sa stratégie et ses actualités socioéconomiques, le député activistes, Guy Marius Sagna était hier en concertations avec les responsables de la CMU, Voici son compte-rendu

 

Nuyu naa la,

 

J’ai rencontré hier le directeur général et plusieurs autres responsables de l’agence de la couverture maladie universelle (CMU). Dans mes initiatives parlementaires il y en a deux au moins qui sont relatives à la CMU. Merci beaucoup à eux pour les explications, les présentations et les suggestions.

La phrase la plus célèbre au Sénégal – et la plus dramatique – est: « au Sénégal, si vous êtes malade et que vous n’avez pas d’argent, vous allez mourir ». Cette phrase répétée quotidiennement par des millions de Sénégalais.e.s suffit à rendre de l’importance de la disponibilité et de l’accessibilité des soins de santé. Je ne doute pas que le gouvernement va transformer cette tragique réalité.

Des choses ont été réalisées pour la CMU. Mais énormément reste encore à faire.

 

La santé ne doit pas être marchandisée. Si la devise du Sénégal commence par « un peuple », cela veut dire qu’il est inacceptable que nous ayons une santé à deux vitesses. Une santé pour les riches et une autre santé pour les couches populaires et laborieuses.

 

Le ministère de la santé et de l’action sociale (MSAS) ne doit plus être sur les réseaux sociaux avec des collectes quotidiennes pour des évacuations sanitaires, pour les frais des soins de santé…

 

La dignité des Sénégalais doit être protégée et cela passe par la réunion des conditions pour que tous les citoyen.ne.s http://xn--sngalais-b1ab.es/, peu important leur maladie, soit soigné au Sénégal et que cesse le scandale des prises d’otages de patients dans les structures de santé parce qu’ils n’ont pas payé.

 

Nous devons quitter un système de santé anti nationale, anti démocratique, anti populaire pour aller vers un système de santé qui met l’humain au cœur de tout. Plus jamais un malade en situation d’urgence ne devra être rejeté parce qu’il n’a pas d’argent. Notre système de santé est si dépendant des « partenaires techniques et financiers ». Notre système doit être souverain.

 

La réforme hospitalière de 1998 qui a transformé les hôpitaux en entreprises privée – du moins dans leur gestion – doit être revue.

 

Il faut refonder le système de santé Sénégalais.

 

GMS,

Dieyna SENE
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