Vox Populi-Ndella Madior Diouf est actuellement entre les mains de la Police. Sa pouponnière, elle, n’existe plus. Tous les 48 bébés qui y étaient ont été récupérés tard dans la soirée d’hier par les autorités.

Un très long week-end en perspective pour Ndella Madior Diouf entre les mains de la Sûreté urbaine. Sa garde à vue prolongée, elle va passer Noël avec les hommes du commissaire Bara Sangharé.

Les nourrissons qui étaient sous sa garde dans cette pouponnière sont dans un piteux état, renseigne la RFM qui site des sources officielles. Selon elle, certains de ces enfants, après observation, «présentent des symptômes de malnutrition aiguë et sévère. Ils sont transférés au centre hospitalier pour enfants, Albert Royer. Leur état nécessite au moins un mois d’hospitalisation».

Quant aux autres bébés, selon les mêmes sources, ils ont été conduits au Centre de santé Gaspard Camara pour leur prise en charge médicale. Parmi eux, il y a deux paires de jumeaux et deux autres bébés vivent avec un handicap.

Contre Ndella Madior Diouf actuellement en garde à vue, sont retenues, au stade actuelle des faits, les charges de «homicides involontaires, maltraitance sur des enfants et exploitation d’une pouponnière sans autorisation». Elle a été arrêtée hier jeudi. L’enquête a révélé que la pouponnière, fonctionnelle depuis 2022, n’avait aucune autorisation d’ouverture.

Deux enfants y ont perdu la vie, renseigne ladite source. Pour sa défense, Ndella Madior Diouf prétend les avoir conduit à l’hôpital, mais à leur arrivée, les médecins n’ont pu rien faire tant les enfants étaient mal en point. La Direction de la Promotion des droits et de la Protection des enfants, selon les informations parcourues, s’est constituée partie civile dans cette affaire. D’ailleurs, un représentant de cette structure du ministère de la Femme a été entendu par les enquêteurs.

Vox populi