Le Secrétariat exécutif national de l’Apr a réagi aux propos tenus le 4 avril par le président de la République Bassirou Diomaye Faye, lors d’une interview, accusant son prédécesseur de manœuvres souterraines. Dans un communiqué, les membres de ce parti font savoir que «les propos et insinuations du président de la République à l’égard du Président Macky Sall sont inqualifiables et manquent d’élégance et de tenue».
Il faut noter que lors de cet entretien, Bassirou Diomaye Faye a fait état de «choses» qui seraient en train d’être faites par Macky Sall, sans toutefois les qualifier. «Après notre passation de service, le 2 avril 2024, on s’est fait des accolades, pour ma part, avec le cœur vide. Ensuite, je lui ai donné l’avion présidentiel pour qu’il aille à La Mecque faire le petit pèlerinage. Mais je sais qu’il est en train de faire des choses», a-t-il dit, sans donner plus de détails.
Analysant cette sortie, les partisans de l’ancien chef de l’Etat soulignent qu’en «lieu et place de mesures concrètes pour poursuivre l’œuvre de transformation du Sénégal, le régime célèbre son premier anniversaire au pouvoir par des apitoiements, des complaintes et une recherche de boucs émissaires, afin de justifier son immobilisme, son incompétence et son inertie». Dans son document, l’ancien parti au pouvoir soutient que «le défilé a rendu hommage à la vision et au bilan du régime du Président Macky Sall, qui a doté le pays d’un outil de défense et de sécurité à la mesure de l’ambition que» l’Apr a «pour le Sénégal».
Par ailleurs, l’Apr exige des autorités «une clarification immédiate sur les réformes institutionnelles annoncées, afin d’en évaluer l’opportunité au moment où l’urgence relève plutôt du faible pouvoir d’achat des ménages, des milliers de licenciements abusifs de jeunes, de l’insécurité galopante et des arrestations arbitraires d’hommes politiques et de chefs d’entreprise». Dans la même veine, il demande à ce que «le Peuple souverain soit consulté par référendum pour toute modification concernant la nature du régime politique sénégalais, notamment l’ordonnancement institutionnel».
LeQuotidien