Depuis l’attaque du Hamas du 7 octobre et le déclenchement d’une riposte armée d’Israël, aucun endroit n’est plus sûr pour les journalistes dans la bande de Gaza. Qu’ils soient sur le terrain à découvert, qu’ils travaillent sous des tentes dédiées à la presse dressées près des hôpitaux, ou qu’ils soient auprès de leurs proches dans leurs maisons ou dans des abris de fortune, les journalistes qui continuent de nous informer sur le conflit sont constamment en danger de mort.
Reporters sans frontières (RSF), qui est en contact permanent avec eux, a recueilli des témoignages poignants sur les conditions dans lesquelles ils travaillent.
“Nous sommes sous pression en permanence avec les frappes aériennes, terrestres et maritimes partout.” Adel Al Zaanoon, correspondant de l’Agence France-Presse (AFP) à Gaza depuis 27 ans, raconte les épreuves qui font désormais partie de son quotidien.
“J’ai été blessée lors d’un bombardement sur la maison voisine de celle où nous étions réfugiés.” – Ola Al Zaanoon, correspondante de RSF à Gaza depuis 2018, témoigne au sujet de son hospitalisation après s’être blessée en fuyant une frappe israélienne près de Rafah.
“En tant que journalistes, nous témoignons de scènes sanglantes qui laissent des traces indélébiles sur nos âmes, que ce soit les bombardements ou leurs conséquences.” – Hani Alshaer, correspondant pour plusieurs médias locaux et internationaux à Gaza, décrit les difficultés auxquelles lui et ses confrères font face sur le terrain.
RSF multiplie les actions en faveur des journalistes à Gaza qui risquent leur vie pour nous informer, et appelle de toute urgence à leur protection
Reporters Sans Frontières