Freedom Togo-Mouvement de libération nationale (MLN) dit avoir pris acte du communiqué publié par le Bureau du Parlement de la CEDEAO suite à ses travaux du lundi 22 juillet 2024. Ce communiqué exprime une profonde préoccupation et désapprobation concernant les excès verbaux à l’égard des Chefs d’État.
Le MLN salue les efforts de certains parlementaires de la CEDEAO qui, malgré un contexte difficile, cherchent depuis le début de la Sixième législature à rehausser le niveau du débat parlementaire, quasi-inexistant par le passé. Si cette dynamique se maintient, la CEDEAO, souvent critiquée comme un simple syndicat des Chefs d’État, pourrait regagner la confiance du public et poser les bases d’une véritable CEDEAO des peuples.
Toutefois, Freedom Togo-MLN déplore que cette volonté de réhabilitation soit entravée par d’autres parlementaires proches des Chefs d’État, envoyés au parlement en conflit d’intérêts flagrant. Ces parlementaires préfèrent entretenir des débats passionnels plutôt que des débats contradictoires et rationnels, nécessaires pour renforcer l’action parlementaire de l’institution communautaire.
L’attitude de la présidente et de la 2e vice-présidente du parlement de la CEDEAO a été particulièrement scandaleuse, révélant les conséquences des conflits d’intérêts liés à leur présence au sein du parlement. Leur comportement a transformé l’institution en une véritable pétaudière, avec des incidents où la présidente a muselé la liberté d’expression et la vice-présidente est allée jusqu’à chercher à se battre physiquement avec un parlementaire critiquant la responsabilité des Chefs d’État dans l’appauvrissement des peuples de la CEDEAO.
« Freedom Togo-MLN invite instamment les instances de la CEDEAO, en particulier les Chefs d’État et de gouvernement, à faire preuve d’éthique dans le choix des représentants des États au sein des institutions communautaires. Éviter les personnalités en potentiel conflit d’intérêts est essentiel pour restaurer la confiance en la CEDEAO. » Conclut le communiqué