Las d’être laissés en rade, les enseignants décisionnaires réclament l’application et la rétroactivité du décret numéro 74-347 et un changement de leur statut. Si la situation n’est toujours pas réglée, ils prévoient de boycotter les salles de classes à la rentrée.
Le concept «Oubi tay diangue tay» risque de ne pas prospérer le jour de la rentrée des classes, en octobre. Les enseignants décisionnaires, frustrés d’être les parents pauvres de l’éducation revendiquent l’application et la rétroactivité du décret numéro 74-347 et un changement de statut.
«Nous, les enseignants décisionnaires, nous ne sommes pas considérés par l’Etat du Sénégal. Nous n’avions pas 35 ans au moment où nous nous lancions dans l’enseignement. C’est pour cela qu’on nous considérait comme des enseignants décisionnaires. Et, le gouvernement, nous a fait traîner pendant longtemps, ce qui a retardé nos dossiers. Aujourd’hui, ils continuent de nous imposer ce statut, se servant comme alibi, qu’on a dépassé 35 ans. C’est inadmissible», peste Fatou Nianko Thiaw.
Très déterminés, la porte-parole et ses collègues demandent la fin de ce statut de décisionnaire qui leur colle à la peau. «Les enseignants décisionnaires, réclament la révision de leur statut sans quoi, ils bloqueront le système éducatif, dès le premier jour de la rentrée des classes», prévient Fatou Nianko Thiaw. Précisant qu’ils ont déjà déposé «un préavis de grève au nom du G7». En outre, elle a dénoncé la situation dans laquelle se trouvent certaines écoles, à cause des inondations
L’Info