Ils sont fous de lui.

Leur amour pour cet homme a atteint le paroxysme de son ascension, ça frôle l’extase.

Ils lui sont dévoués sans réserve,

Tel un aimant dans un tas de ferraille, sa présence les attire comme des mouches affamées autour d’une mangue ultra mûre.

Ils sont déterminés, engagés et prêts à consentir au sacrifice suprême pour protéger leur porte-étendard.

Ce drapeau aux couleurs révolutionnaires qui flotte dans le cœur de chacun d’entre eux, et dont toute critique le concernant s’avère blasphématoire, ils le protégeront à tout prix.

Faudrait il alors au nom d’un quinquennat, 3ème mandat, ou 3ème candidature, peu importe le nom, tenter de briser cet espoir ?

Faudrait il fermer les yeux sur cette évidence qu’il soit un choix pour porter un projet commun d’un don de soi pour la patrie ?

Faudrait il tomber dans le déni pour s’empêcher de voir la vérité en face ?

À ces questions dont la probabilité d’obtenir des réponses affirmatives me paraît aussi minime qu’un atome, j’attends une appréciation de ceux qui savent ce que je ne sais pas.

Face à ces yeux visiblement affamés mais pétillants de mille feux de ces jeunes au regard d’oscar Sierra, ma plume s’entête à rester prudente afin de ne pas coucher de futurs remords ou regrets.

Face à cette détermination, je refuse de faire semblant, je refuse de refuser l’évidence sous mes yeux.

Certe ma déontologie Journalistique m’interdit de prendre position dans une jungle politique. Mais mon éthique d’homme intègre m’interdit de bâillonner ma plume, par peur d’un jugement de valeur d’homo politicus Sénégalensus aux abois, ou des supplices d’une solitude carcérale que pourrait m’infliger un régime en détresse .

Face à la vérité je ne peux m’empêcher de griffonner avant l’aube, ces mots au rythme des maux de mon peuple qui me taraudent l’esprit et hantent mon sommeil.

Cet homme n’est pas qu’homme politique, c’est  un trésor pour son époque.

Qu’Allah protège le Sénégal amen.

 Ibrahima Khalil Dieng (Journaliste)