Par devoir de mémoire et par souci de rétablir la vérité histo­rique, je tiens à rappeler les faits qui vont Par devoir de memoire et par souci de rétablir la vérité historique, je tiens à rappeler les faits qui vont suivre.

D’une part, Mademba Sock est né  bien avant 1959 contrairement à ce qui a été écrit quelque part peut être par méconnaissance ou par  précipitation. Quant à l’UNSAS, elle est née après la grève de l’impôt sur le Revenu des Personnes Physiques (IRPP), en 1992 et par consensus, le SUTELEC en assurait les fonctions de coordination au niveau national et régional, le SUTSAS, l’organisation, l’UDEN, l’administration, le SNTP, la communication et le SAES les finances.

C’est pourquoi le regretté Cheikh Ahmed Tidiane Sarr secrétaire général régional du SUTELEC assurant la coordination à Ziguinchor et Mballo Dia Thiam avaient été conviés par le regretté républicain, le Général-Gouverneur Dieng en présence des chefs de service régionaux en vue de discuter des éventuelles conséquences de la grève. En républicain, il fait prendre des mesures préventives minimiser les effets du  mot d’ordre de coupure de l’électricité dans un contexte de crise en Casamance. Ainsi l’électricité avait été coupée 03 jours durant à Ziguinchor de 06 du matin à 19h, les structures sanitaires, l’université et la plupart des écoles fermées sur l’étendue du territoire.

D’autre part, en octobre 1992, Mademba Sock, secrétaire général du SUTELEC et coordinateur du cadre des syndicats autonomes ( SUTSAS-SUTELEC-UDEN- SAES- SNTPT) avait déclenché la grève générale de 72h avec la coupure de l’électricité sur toute l’étendue du territoire national en solidarité à la grève sans issue de 03 mois du SUTSAS dirigée par le secrétaire général Bakhao Seck. Malgré les conséquences incommensurables de cette mémorable grève et les menaces du Président Abdou Diouf, Mademba Sock n’avait pas été arrêté. D’ailleurs c’est sous escorte des forces de l’ordre qu’il s’était rendu au Cap des biches pour faire redémarrer la centrale électrique avec un retour progressif du courant.

Par contre, c’est en 1998 dans d’autres circonstances et pour d’autres motifs dont entre autres, la privatisation de la Senelec qu’il y a eu une deuxième coupure de l’électricité que d’aucuns avaient qualifiée de « Coup de l’épervier » et qui valu à Sock d’être arrêté et emprisonné six mois durant.

En dernière analyse il faut retenir que Sock n’étant pas électricien lui-même a fait couper le courant par les camarades du Sutelec mais surtout, il n’avait pas été emprisonné à cause du SUTSAS

.

Que Dieu accueille le Camarade Mademba Sock au paradis et fortifie le mouvement syndical

 Mballo Dia Thiam

Ancien Secrétaire général de l’union régionale SUTSAS de la Casamance .