Dérives policières notées hier : ADHA dénonce ces violences et appelle les uns et les autres au respect des lois et règlements

Par rapport à ce qui s’est passé hier à travers certains quartiers de Dakar, Action pour les Droits Humains et l’Amitié (ADHA) s’est voulu très clair :

« En période de mesure d’urgence, couvre-feu, état d’urgence ou pas, la violence sur la population civile ne saurait en aucun cas être tolérée ».

Pour rappel, hier il y a eu des scènes brutales dans certains quartiers dakarois où on voyait des policiers battre violemment des retardataires qui n’auraient pas respecté le couvre-feu.

En plus sur les réseaux sociaux des images choquantes ont circulé suscitant moult critiques contre les forces de l’ordre (qui ont plutôt semé un désordre tyrannique).

Plus grave encore, des membres du Personnel Médical qui ont passé leur journée au bloc opératoire, ont été surpris par l’absence de transports en commun quand ils sont sortis à 17h.

D’après le Pr Alain Khassim Ndoye de l’Hopital Aristides le Dantec certains ont même marché jusqu’au  » Garage Petersen » où ils disent avoir subi la violence des policiers, pour finalement rebrousser chemin vers l’hôpital et y passer la nuit.

« Je parle du personnel soignant qui m’est proche mais c’est valable pour tous ceux qui continuent à travailler dans ces conditions extrêmes. Le Sénégal n’avait pas besoin de ça en plus », a-t-il alerté.

De leur côté, saluant les mesures exceptionnelles prises en cette situation exceptionnelle, Adama Mbengue de ADHA et ses camarades tolèrent certaines mesures, même si elles portent atteinte aux droits fondamentaux et individuels, comme la libre circulation.

Mais même s’ils appellent les populations au respect strict des lois et règlements, Adama Mbengue et ses camarades se veulent très fermes : « la police doit revoir sa stratégie, car la violence ne saurait passer ! »

Michel DIEYE

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