Des Organisations alertent : Au Camp Pénal, la directrice et son adjointe utilisent des gangs pour agresser physiquement les détenus politiques

Au Camp Pénal,  la directrice et son adjointe utilisent des gangs pour agresser physiquement les détenus politiques : C’est l’alerte lancée par des Organisations de Lutte pour la Libération des Détenus Politiques. Voici le communiqué :

 

Nous, les différentes organisations engagées dans la lutte pour la libération des détenus politiques, exprimons notre profonde indignation face aux événements choquants et inhumains et cruels qui ont récemment eu lieu à la prison de Camp Pénal.

 

Nous condamnons fermement les agressions brutales, ciblées et les injustices subies par les détenues politiques, notamment lors de leur grève de la faim du 9 au 21 Octobre 2023.

 

Les rapports alarmants faisant état d’une tension croissante entre les détenues, exacerbée par l’influence des gangs soutenus par la Directrice de la Maison d’Arrêt des Femmes et son adjointe, sont intolérables.

 

Les grévistes, Maty sarr Niang

Adji ndao

Nafissatou Gueye alias yayou serigne saliou

Ndeye Fatou Fall alias Falla fleur

Anta Laye Fall

Yacine Diagne

Et une  détenue du droit commun

Mareme Bâ, ont été violemment et physiquement agressées.

 

Adji Ndao et Marème Ba ont été transférées, mettant en évidence le climat hostile créé par les responsables de l’établissement.

 

Nous soutenons pleinement les demandes légitimes des détenues politiques, notamment la suspension immédiate de toutes les sanctions injustes, la garantie de leur sécurité, de leur intégrité physique, le démantèlement des gangs et réseaux de menace orchestrés par la direction.

 

Nous appelons urgemment les autorités compétentes à agir de manière immédiate et efficace pour garantir la sécurité, l’intégrité physique et le bien-être des détenues politiques à la prison de Camp Pénal.

 

Nous demandons également une enquête indépendante et approfondie sur les agressions et les mauvais traitements inhumains et dégradants infligés aux grévistes.

 

Nous appelons les organisations de défense des droits de l’homme et les organisations de défense des droits des femmes à se joindre à notre appel pour mettre fin à ces violations flagrantes des droits humains.

 

La liberté et la dignité des détenues politiques doivent être assurées, respectées, et les personnes qui ont commis ces actes de violence inouïe doivent être nommément désignées et sévèrement sanctionnées.

 

Nous réclamons une enquête libre et indépendante pour situer les responsabilités des personnes ayant participé ou aidé à la  commission d’une telle agression.

 

Fait à Dakar, le 21/10/2023

 

Par les Organisations de Lutte pour la Libération des Détenus Politiques.

 

Par ordre alphabétique

 

Appel des linguères pour la paix et la justice

 

Chemin de la Libération

 

Collectif des Familles des détenus

 

Femmes en blanc

 

MOJIP

Pape Ismaïla CAMARA
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