Au Centre international de Conférence Abdou Diouf de Diamniadio (CICAD) est attendu aujourd’hui, l’ouverture officielle du Dialogue national dont le thème porte sur «La réforme et la modernisation de la justice». Un dialogue qui vise à examiner en profondeur notre système judiciaire en vue de l’améliorer. Mais, pour Ousmane Diagne, le ministre de la Justice, Garde des Sceaux, sa volonté est de voir les textes de loi corser les peines.
«Les objectifs assignés à ces Assises, c’est d’abord la ‘’consolidation d’un système judiciaire indépendant, transparent, efficace au service des populations. Ensuite l’accélération du processus d’informatisation et de dématérialisation des procédures». Cependant, la chancellerie a aussi relevé la nécessité de faire «la promotion de la Bonne gouvernance économique et financière» de même que «la reddition des comptes». Mieux, poursuit-il, «il faudrait tout simplement envisager, d’autre part le durcissement de la répression de la fraude, de la corruption et des infractions assimilées».
Pour ce qui concerne ces réformes, il serait question, selon lui, de «la révision du statut du Conseil supérieur de la magistrature, le système de gestion de la carrière des magistrats, le régime de privation des libertés, il y a enfin les recommandations du dialogue, parce que le dialogue aussi est autonome». De l’avis du ministre de la Justice, ces recommandations font partie des objectifs que les autorités étatiques se sont fixées et le Président de la République appréciera.
En ce qui concerne des actions envisagées, il a précisé, au micro de la RTS, qu’elles sont «de nature à permettre évidement une justice efficiente, que ceux, par exemple, qui ont été mis en cause dans la gestion des deniers qui leur auront été confiés, qu’ils puissent répondre de cette gestion ; qu’ils puissent, s’ils sont mis en cause, avoir la possibilité de se défendre, de faire valoir leurs arguments en parfaite conformité avec les principes qui gouvernent et notre droit pénal et aussi les principes généraux du droit à savoir la présomption d’innocence», a-t-il confié.
Vox populi