La Rapporteuse spéciale des Nations Unies sur la torture et autres peines ou traitements cruels, inhumains ou dégradants, Dr. Alice Jill Edwards, se rendra en visite officielle au Sénégal du 3 au 14 février 2025.
Selon le communiqué parcouru, cette visite portera essentiellement sur les efforts réalisés par le Sénégal afin de prévenir et lutter contre la torture et autre peines ou traitements cruels, inhumains ou dégradants, avec un intérêt particulier pour ce qui concerne le secteur de la justice et les prisons, le domaine de l’application de la loi par la police et la gendarmerie, y compris les pratiques d’investigation et le recours à la force, le secteur de la santé et les mesures prises pour prévenir et éliminer les mutilations génitales féminines.
Selon son agenda, la Rapporteuse spéciale rencontrera des représentantes et représentants du Gouvernement, du pouvoir judiciaire, des autorités en charge de l’application de la loi, des institutions nationales des droits de l’homme, des organisations de la société civile, des victimes et survivantes de torture, des fonctionnaires des Nations Unies et d’autres parties prenantes. Elle visitera des lieux de privation de liberté pour en vérifier les conditions et s’entretenir avec des détenus.
Dr. Edwards tiendra une conférence de presse le 13 février à Dakar, à 16h00 heure locale, dans les locaux du Bureau Régional pour l’Afrique de l’Ouest du Haut-Commissariat aux Droits de l’Homme (Parcelle n°20 en face de l’Hôtel Azur, route du King Fahad Palace – salle Capitaine Mbaye). L’accès sera strictement limité aux journalistes.
Pour plus d’éclairage, les rapporteurs spéciaux font partie des procédures spéciales du Conseil des droits de l’homme. Les procédures spéciales, le plus grand groupe d’experts indépendants du système des droits de l’homme des Nations unies, est le nom général des mécanismes indépendants d’enquête et de suivi du Conseil qui traitent soit de situations nationales spécifiques, soit de questions thématiques dans toutes les parties du monde.
Les experts des procédures spéciales travaillent sur une base volontaire ; ils ne font pas partie du personnel des Nations unies et ne reçoivent pas de salaire pour leur travail. Ils sont indépendants de tout gouvernement ou organisation et travaillent à titre individuel.