L’agence nationale de la statistique et de la démographie (Ansd) a partagé récemment les résultats de l’enquête démographique et de santé (eds) pour l’année 2023. selon le directeur général de l’agence, Dr Abdou Diouf, la mortalité infantile est passée de 121 décès pour 1 000 enfants en 2015 à 40 décès pour 1 000 enfants en 2023.
L’enquête démographique et de santé (Eds) fait partie du programme mondial d’enquête et elle a débuté au Sénégal en 1986. Le Sénégal est à la 13e édition.
Cette enquête a pour objet de recueillir un ensemble d’indicateurs sur la santé, principalement la santé maternelle, infantile etinfanto-juvénile mais également sur des indicateurs de démographie afin d’analyser leur évolution mais aussi de voir l’impact des programmes nationaux comme internationaux mis en œuvre dans le pays.
Selon le directeur de l’agence nationale de la statistique et de la démographie (Ansd), Dr Abdou Diouf, pour certains indicateurs, le Sénégal a enregistré des évolutions très favorables.
«Pour la mortalité des enfants de moins de 5 ans, on était en 2005 à 121 décès pour 1 000 enfants et en 2023, nous sommes à 40 décès pour 1 000 enfants. Cela atteste des efforts qui ont été faits mais cela démontre qu’il y’a des efforts à consacrer pour réduire ce taux», dit-il. Pour ce qui est de la démographie, il constate pour les femmes qui sont en phase de procréation une moyenne de 5 enfants par femme en 2005 ; et pour l’année 2023, nous sommes à 4 enfants par femme.
«Généralement pour beaucoup d’enquêtes, nous constatons des différences entre le milieu urbain et le milieu rural. Cela peut être dû aux équipements que l’on retrouve en milieu urbain et qui ne sont pas disponibles en milieu rural. Pour ce qui est de l’indice synthétique de fécondité, il est beaucoup plus bas en milieu urbain qu’en milieu rural», soutient Abdou Diouf.
A l’en croire, l’indice synthétique de fécondité a enregistré une baisse au Sénégal, passant de 5,3 à 4 enfants par femme entre 2005 et 2023. «Les résultats de l’EDS-Continue 2023 montrent une continuité des progrès réalisés au Sénégal, particulièrement dans les domaines de la fécondité, de la santé maternelle et infantile et de la mortalité des enfants».
En ce concerne la mortalité infantile, elle a reculé de 61 à 31 pour 1 000 naissances vivantes chez les enfants âgés de moins d’un an, et de 35 à 23 pour ceux de moins de vingt-huit jours (mortalité néonatale) durant la même période
Extraits de L’As
