Les amis de Guy Marius Sagna sont dans la révolte. Pour cause, différents dossiers qui secouent le Sénégal allant de l’éducation, au foncier en passant par le Landerneau politique. Ils ont pointé leurs différents griefs au régime de Macky Sall à travers une note reçue par 24 Heures.
«La lutte des enseignants des classes passerelles injustement lésés par le recrutement clientéliste effectué par le gouvernement du président Macky Sall lors du recrutement des 5000 enseignants vient de prendre une nouvelle tournure», ont-ils d’emblée révélé.
Guy Marius Sagna et Cie de pointer : «Fatigués de voir des promesses non tenues par le ministère de l’éducation nationale les enseignants des classes passerelles qui ont fait entrer plusieurs milliers d’enfants déscolarisés dans l’éducation formelle ont décidé de marcher aujourd’hui (hier, ndlr) du siège du FRAPP au ministère de l’éducation nationale».
Le SEN de FRAPP d’indiquer : «La police vient d’arrêter 10 enseignants – 5 femmes et 5 hommes – et un membre du FRAPP. Il s’agit de : Cheikh Oumar Cissokho, enseignant ; Youssouf Diamanka, enseignant ; Mamadou Diamanka, enseignant ; Laly Baldé, enseignant ; Serigne Mor Ndao, enseignant ; Aminata Sylla, enseignante ; Ndeye Fatou Mboup, enseignante ; Fatou Ndao Wélé, enseignante ; Fatou Thiam, enseignante ; Mama Conté, enseignante et Aliou Gérard Koïta, FRAPP».
«Au lieu de corriger l’injustice dont ces enseignants sont victimes du fait que les places de ces enseignants qui servent le Sénégal depuis des années ont été données à la clientèle politique du parti du président Macky Sall L’APR, le gouvernement réprime ces vaillants enseignants et le FRAPP qui les soutient», ont-ils laissé entendre.
C’est pourquoi, le SEN de FRAPP exige que Le FRAPP exige «que ces enseignants des classes passerelles soient remis dans leur droit par leur recrutement immédiat dans la fonction publique parmi les 5000 enseignants recrutés et la libération immédiate des 10enseignants et de notre camarade du FRAPP Aliou Gérard Keita», souligne ladite note.
Par ailleurs, le FRAPP dit attirer «l’attention sur les violences t injustices dont sont victimes beaucoup de secteurs de la population en lutte: enseignants des cases des tout-petits, amicale des travailleurs prestataires de la Senelec, les enseignants de la Fastef…».
Et de renchérir : «Mais aussi les populations des zones rurales victimes de spoliation foncière comme à Pakour, Médina Wandifa, Niaguiss, Nianing, Keur Moussa, Guéréo, Tivaouane Peulh, Sédhiou…»
Le secrétariat exécutif national (SEN) dénonce aussi «la violence qui s’est abattue sur les militants de Pastef hier à Ziguinchor. Le FRAPP exprime toute sa solidarité au parti Pastef et à ses militants. Cette attaque lâche et ignoble rappelle les agressions dont ont été victimes les membres du FRAPP à Médina Wandifa, Nianing par les nervis du président Macky Sall», révèle la même source.
«La gouvernance du président Macky Sall est une gouvernance violente. Violence du détournement des ressources des sénégalais, violence de la répression des sénégalais qui luttent contre le vol de leurs places dans la fonction publique, de leurs terres, de leurs places à la Senelec…
Violence aussi contre des organes de presse comme D-Média que le président et ses alliés cherchent à asphyxier pour une seule raison: ligne éditoriale non dithyrambique pour le président Macky Sall. Le SEN du FRAPP exprime sa solidarité aux travailleurs de D-Média.
Violence aussi de l’instrumentalisation de la police, de la gendarmerie, de la justice pour pérenniser un régime de prédation, de détournements, de népotisme, de néocolonialisme…», a conclu le SEN de FRAPP.
24 heures