En général le système de régulation est basée sur l’information par une approche participative ,vu que Sénégindia produit dans. une zone où les températures sont plus élevées, elle récolte avant les producteurs des Niayes et au même moment que les SIPA de Matam et vend ,durant cette période. Le marché est approvisionné par ces 2 acteurs plus le stock restant des importations et les premières récoltes des Niayes
Les prix producteurs se situent entre 200 et 250 F en cette période et jusqu’au 15 mars avec l’arrivée massive de la pomme de terre des Niayes et mai marque l’arrêt des ventes de Sénégindia et des agrobussiness sénégalais (Gaye frère Noyé Diop de Khombole) soit dit en passant que des le début de ses récoltes la Sénégindia remplit ses chambres froides et c’est la quantité non stockée qui est vendue de janvier à mi mars.
Les petits producteurs sont dans le marché jusqu’à la fin de leur récolte et a partir de cette date les agro reviennent avec la pomme de terre gardée dans les chambres froides conservées à une température négative. Je parle de relativiser car on ne peut pas comparer les prix de pommes de terre vendue bord de champ à ceux de pomme terre sortie des chambres froides après 4 a 5 mois de conservation.
L’autre précision est liée au partenariat entre Senegindia et certaines organisations de producteurs de pommes de terre, les contrats sont signés avant les semis et cette pomme de terre n’est pas conservée à Mbanne mais à Diamnadio ou la société dispose d’une chambre froide. La conservation est un moyen de régulation mais dont le coût reste élevé
Je prends l’exemple de la société Agro Expédition installée à Diamnadio et intervenant dans la conservation et qui facture le kg à 30 F par mois donc 30,000F la tonne,
Voilà quelques éléments qui dans la durée augmentent les prix.
Amadou Abdoul Sy, ancien DG de l’ARM