La CAP précise qu’aucune chaîne télévision n’est écartée pour la journée sans presse, faisant allusion à la télévision nationale RTS, en prenant l’exemple de la Guinée qui avait réussi cet engagement y a pas longtemps.

«Cette journée sans presse est un moyen pour que la presse dans sa globalité soit respectée. Toutes les chaînes de télévision seront en écran rouge où noir. Tous les postes radios en Off et tous les sites sans publications. Aujourd’hui, c’est Walfadjiri, demain ça peut-être une autre», prévient Ibrahima Lissa Faye.

Le président de L’Appel d’ajouter «il faut que la presse soit respectée par le gouvernement, par l’opposition mais aussi par la population. Il n’y a pas longtemps, nos confrères de la Guinée l’ont réussi. Même la presse gouvernementale avait suivi le mot d’ordre de la Journée sans presse. Donc on ne peut pas faire moins que nos confrères d’un pays frontalier».

Ainsi, le directeur de publication du site PressAfrik rappelle qu’«en 2004 le Sénégal avait vécu une journée sans presse lors de l’arrestation du journaliste Madiambal Diagne».

«La coupure du signal de Walfadjri est un abus de pouvoir. Le ministre de la Communication n’a aucun droit pour le faire. Il n’a ni les compétences ni le pouvoir de couper le signal de Walfadjri. C’est au CORED où au CNRA de décider pour ces genres d’actes. Walfadjri a saisi le juge depuis mardi soir, aujourd’hui c’est vendredi et toujours pas de réponse c’est flagrant. Quand on interpelle le juge des référés c’est pour une urgence. Donc la délai de réponse ne devait pas dépasser les 48h», a dénoncé M. Faye qui souligne que Walfadjiri doit être «dédommagé»

Vox populi