Karim M. Wade est sorti de son trou pour adresser un message aux populations Sénégalaises. Depuis Doha (Qatar) où il se trouve, le fils d’Abdoulaye Wade, Pape du Sopi, s’est montré sous les traits d’un homme tolérant.
«Bien qu’ayant été l’homme politique le plus calomnié dans l’histoire du Sénégal, injustement emprisonné et contraint à l’exil loin de mon pays, des miens, des personnes qui me sont chères et de ma famille politique, je n’ai aucun ressentiment à l’égard de qui ce soit. Grâce à Allah et à l’éducation de mes parents, j’ai trouvé la force de pardonner à tous ceux qui m’ont fait du mal», a déclaré l’ancien ministre de l’Energie, alors que son papa était aux responsabilités.
Celui-ci dit avoir fait table rase sur les faits qui l’ont conduit à l’exil. «Je regarde maintenant vers l’avenir avec l’espoir que tous ceux qui ont pris part à cette vaste campagne de diabolisation et à ce complot politique contre moi, prennent conscience des conséquences particulièrement injustes de ce qu’ils ont entrepris.
Je sais que beaucoup d’entre vous sont épuisés par les divisions politiques et sociales, les insultes, les calomnies et les délations qui rythment notre vie politique. Elles font régresser le Sénégal au moment où un nouveau monde se construit dans lequel l’Afrique devra se battre pour ne pas être marginalisée», signale-t-il.
Pour l’intérêt supérieur du Sénégal, poursuit-il, «nous devons réapprendre à exprimer nos différences, comme nous le faisions, dans le respect et la tolérance». Pour sa part, il dit mesurer «le poids des contraintes qu’imposent le contexte sociopolitique et la crise économique». Mais, il dit prier «pour que le Sénégal puisse trouver sa voie, celle de la sérénité, de la stabilité, de la paix et du respect de l’État de droit, comme il a toujours su le faire quand il a été confronté à des moments difficiles».
Vox populi