La presse esseulée raccordée à la perfusion des régulateurs systémiques Par Papa S Traoré

Chronique- Encore les éternels poètes fanfarent à la : « (liste des nihilistes, reconnus connus et inconnus non reconnus ) ». Éternelle répétition qui finira sans sens même avec le soutien de cent anges.

 

Encore le (MCTN) et Cie, à la quête de réformes, ignorent les nouvelles tendances épaulées par le (changement de paradigme) du paysage médiatique.

 

De l’analogique au numérique, d’entreprises classiques vers l’entrepreneuriat de l’entrepreneuriat vers l’intrapreneuriat.

 

De traditionnel au contemporain. Le leadership et l’entrepreneurship, dualité enracinée et inséparable.

 

Dans le contexte actuel, une entreprise de Presse n’est légitime que quand elle se lit sur un tableau de base juridique.

 

Cela veut dire que la notion de principe s’éternise infiniment mais varie en fonction des standards socio-juriciaires d’un pays à un autre.

 

Au Sénégal, des régulateurs antiques déclenchent une logique de désinfection, visant à façonner positivement l’environnement médiatique.

 

Cette optique a été validée par les acteurs des médias pour matérialiser une demande axiologique. La Presse dit oui à l’assainissement et non au  »cinéma ».

 

Certes, une telle demande peut être salutaire, mais actuellement, le secteur assiste à une souffrance de dyspnée. La presse oubliée n’a plus d’énergie respiratoire.

 

Des essayistes prêts à changer la donne, n’ont plus d’énergie effective, car leur puissance demeure contraignante dans un État contraint.

 

En vérité, combien d’entreprises de Presse inscrites et qui n’ont aucune réponse crédible à la conformité avec le présent code figurent sur la fameuse liste.

 

Incroyable, des entreprises de Presse enfin reconnues sur la base de dépourvu, qui n’ont ni organigramme crédible, ni structuration solide, ni morale, ni siège, ni contrat, ni éthique, ni déontologie, ni logique.

 

Bref, l’échec ne fait plus effet d’annonce mais s’applique en clic. Finalement, le coup d’épée dans l’eau. Une cause sans effet.

 

Espoir en minuscule, passion sans réaction, désamour en forte croissance, courage sans nuage, haine sans gêne, ainsi de suite…

 

Nous invitons au chef de l’État et son gouvernement à la lecture critique des faits souvent orchestrés, avant toute prise de décision antisystemique.

 

En somme, l’urgence c’est de trouver des meilleures pistes de solutions afin d’accompagner la nouvelle tendance médiatique à la réforme, à la formalité, à la conformité réfléchie, au financement rationnel, à la formation moderne, à l’innovation, à la rénovation et à l’accès facile au marché.

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