Une grève mine le secteur du transport routier notamment au niveau de l’urbain. Et ce sont les travailleurs de l’Association de Financements des Transports urbains (AFTU) qui veulent encore aller en grève. Ce, pour exiger le respect du protocole d’accord signé par les syndicalistes avec leurs employeurs avec deux points essentiels dont la contractualisation et l’augmentation de leurs salaires.

« Nous ne voulons pas de bras de fer. Mais, nous sommes arrivés à un stade où si l’Etat n’y prend garde pour décanter la situation, nous risquons de déterrer la hache de guerre c’est-à-dire, partir en grève. Car c’est notre seule arme de lutte.

Et si les transporteurs ne veulent pas de grève, ils n’ont qu’à respecter le protocole d’accord qu’on avait signé avec eux. En tout cas, ils sont avertis » menace le secrétaire général du Syndicat des professionnels du transport (SPT) Adama Ngom.

Sur les raisons de leur mésentente avec leurs employeurs, Monsieur Ngom crache du feu « Certains points du protocole d’accord n’ont pas été respectés par la plupart de transporteurs.

Nous avions conclu pour la signature de contrats de travail et la hausse des salaires. Mais la plupart des transporteurs n’ont rien respecté. Si c’est pour la hausse des salaires, ceux qui l’ont fait ne dépassent pas 10%. Par contre pour les contrats de travail, cela ne dépasse pas 37% sur 8 mille travailleurs.

Donc les transporteurs n’ont pas honoré leurs engagements. Ce qui constitue un mépris et un manque de respect contre les travailleurs »

Il conclut pour lancer un appel aux autorités étatiques dont celles du Ministère du travail, des transports terrestres et du Conseil Exécutif des Transports Urbains de Dakar (CETUD) à arbitrer sur le différend pour éviter des préjudices aux usagers.

Le Mandat