- Manque de préparation:
L’idée que les nouveaux dirigeants n’étaient pas préparés à assumer le pouvoir est un problème récurrent dans de nombreux pays, surtout lors de transitions politiques inattendues. Cela peut expliquer certaines difficultés à gérer efficacement les défis du pays, notamment dans un contexte de ressources limitées.
- Manque de ressources et de compétences :
Le Sénégal, comme de nombreux pays en développement, fait face à des contraintes économiques et sociales importantes. Les dirigeants doivent effectivement faire preuve d’ingéniosité et de crédibilité pour naviguer dans ces eaux troubles. Les nouveaux dirigeants ne semblent pas réunir toutes ces qualités.
- Héritage difficile et vendetta politique:
La critique selon laquelle les nouveaux dirigeants se sont engagés dans une vendetta contre l’ancien président Macky Sall et ses partisans plutôt que de se concentrer sur les problèmes du pays est un point important. Une telle approche peut effectivement détourner l’attention des priorités nationales et nuire à l’image du pays, tant sur le plan interne qu’international.
- Manque de solutions et mesures impopulaires :
Le recours à des mesures impopulaires, comme celles imposées par le FMI, après des promesses électorales non tenues, peut créer un sentiment de trahison parmi la population. Si les dirigeants continuent à rejeter la faute sur l’ancien régime sans proposer de solutions concrètes, cela risque d’éroder davantage leur crédibilité et de susciter la frustration des citoyens.
- Attentes de la population
Enfin, les populations attendent des actions et des solutions plutôt que des discours. Les dirigeants doivent se concentrer sur la résolution des problèmes économiques et sociaux plutôt que sur des luttes politiques qui sont du ressort des partis et non du Gouvernement.
Dakar le 23 fevrier 2025
Youssou Diallo
Président du Club Sénégal Émergent