Le Mandat-Le torchon brûle actuellement entre le directeur de l’hôpital du Roi Baudoin de Guédiawaye et certains agents affiliés au Syndicat autonome des médecins du Sénégal qui menacent d’aller en grève. A l’origine de leur division, la gestion de la dite structure sanitaire.
Une grève plane au niveau de l’hôpital Roi Baudoin de Guédiawaye. Et la menace émane des travailleurs membres du Syndicat autonome des médecins du Sénégal (SAMES). Ces derniers arborant des brassards rouges ont tenu hier une conférence de presse pour annoncer la couleur et dénoncer sa gestion.
« Nous interpellons les autorités étatiques dont sanitaires à réagir au plus vite pour avoir déjà déposé un préavis de grève depuis le 19 Septembre dernier. Donc, nous tenons à témoin l’opinion publique. Car depuis lors, toutes les autorités compétentes ont été saisies sur la question. Mais rien n’a bougé jusqu’à présent »menace Docteur Ibrahima Sitor Sarr.
Sur les motifs de leur menace de grève, Monsieur Sarr accuse « Il y a une gestion nébuleuse de la structure hospitalière que gère Cheikh Mbaye Seck. Nous n’avons aucune information sur la gestion, sur l’exécution de notre budget 2022 et le contenu du budget 2023 qui reste une équation à plusieurs inconnus.
En ce qui concerne les marchés publics comme travaux et fournitures, c’est d’une opacité totale puisque nous n’avons aucune information du fait qu’il n’y a pas de réunion de coordination entre la direction et les médecins. Il n’y a pas de coordination sur l’exécution du budget.
Le besoin en spécialistes est là. Le plateau technique médical est obsolète. Il y a une rupture récurrente des soins au niveau de certains services. Le défaut d’entretien et d’hygiène des locaux font également défaut. Il y a également des menaces verbales permanentes perpétrées par le directeur contre nous ».
Cependant le Directeur de l’hôpital Roi Baudoin de Guédiawaye interrogé sur les accusations de ces travailleurs réfute pour dire « Tout est faux. La vérité c’est que certains parmi ces gens qui parlent ne viennent pas à l’heure au travail. Ils ont des problèmes crypto-personnels qu’ils veulent régler au plan syndical.
De plus s’il y avait une mauvaise gestion de l’hôpital, si cet hôpital était mal géré, il n’y aurait jamais d’équilibre de ses comptes. Car aujourd’hui, l’hôpital n’a plus de dettes à la caisse de sécurité sociale, à l’IPRES. Pour ce qui est de l’investissement, nous avons fait également un bon en avant car de 70 millions en 2021, nous sommes maintenant à 236 millions.
Pour ce qui est du budget de l’hôpital, il y a eu également une hausse car de 1 milliard 300 millions, nous sommes maintenant à 2 milliards 100 millions. Donc c’est faux et malhonnête ce que ces gens racontent »