Le leader du mouvement politique Tékki déplore «la ruée des tenants du pouvoir vers les communes». Sur ce MLD rappelle «Mahmoud Saleh, le stratège en chef de BBY, a dit que les élections locales de 2022 constituent un test pour le troisième mandat de Macky Sall»
Les échéances électorales qui se profilent à l’horizon, continuent d’alimenter les débats dans le landerneau politique sénégalais. Au-delà du renouvellement des élus locaux, le député de Tékki y voit une volonté d’un troisième mandat de Macky Sall.
«C’est la ruée vers les communes. Manifestement la caution de 15 millions n’est pas un obstacle à la volonté de conquérir les mairies ou les conseils départementaux. Personnalités dites sociales et mouvements citoyens veulent contrôler des collectivités territoriales, à côté des coalitions politiques», a d’emblée dit Mamadou Lamine Diallo. Qui poursuit en ces termes «dans quel but? On le verra. Espérons qu’ils sont indépendants des lobbies de toutes sortes qui veulent mettre la main sur notre pays, grandes puissances, agenda pro gay, groupes religieux, trafiquants de drogue, de bois, etc.…».
Par rapport toujours aux prochaines joutes électorales, le député rappelle «Mahmoud Saleh, le stratège en chef de BBY, a dit que les élections locales de 2022 constituent un test pour le troisième mandat de Macky Sall».
Autrement dit, ajoute-t-il, «les candidats BBY sont pour le coup d’état constitutionnel du troisième mandat de Macky Sall, porte d’entrée pour la présidence à vie comme au Gabon ou au Cameroun. Il se trompe lourdement. Tout le monde sait depuis l’exploit de Doumbouya en Guinée que BBY est divisée sur la question du troisième mandat».
Selon Mamadou Lamine Diallo «si Saleh réussit, à force de corruption des listes, d’infiltration de l’opposition, d’achat de consciences sous couvert de financements des femmes et des jeunes, à gagner une majorité technique de maires et de présidents de conseil départemental, son projet de coup d’état constitutionnel ne passera pas pour autant». Et pour conclure le leader de Tékki tient à signaler «en Afrique, on choisit entre forces vives et forces spéciales. De toute façon, le désir de bonne gouvernance de nos ressources naturelles devient de plus en plus fort chez les jeunes. Rien ne l’arrêtera».
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