Le Mouvement Goudomp Debout regrette l’interpellation dont Olivier Boucal a été l’objet, à l’Aéroport international Blaise Diagne (AIBD) alors qu’il était en partance pour le Maroc où il était en stage depuis février 2023.
Jonas Demba, porte-parole du Mouvement Goudomp debout a déclaré que «l’inspecteur Olivier Boucal n’a jamais été un instigateur de la violence. Le monde sait qu’il n’a jamais eu de problème avec la justice», dit-il, à l’endroit de celui dont on «accuse d’avoir posté via les réseaux sociaux une vidéo compromettant la sécurité publique».
Porte-parole dudit mouvement, M. Demba «confirme et rappelle que Olivier Boucal, a été toujours un citoyen honnête et engagé». Il en veut pour preuve que «jeune étudiant, il a été au front du syndicalisme estudiantin des dures années 2005, 2006 de l’Université de Dakar. Il a toujours été contre la violence, l’intolérance et l’injustice. Il s’est toujours engagé auprès des masses. Il a toujours vibré pour les services à rendre à la communauté».
Pour cette journée qui marquerait «43 jours» durant lesquels «l’inspecteur du trésor Olivier Boucal, éloigné de ses pairs, est à la prison de Reubeuss, ledit mouvement «rappelle qu’il est temps que la sérénité revienne dans notre pays. Les prisons sont bondées. Il est temps que le pays soit protégé davantage. Il est temps que la paix soit cultivée. Il est temps que l’unité nationale soit défendue. On est assez divisés», tonne Jonas Demba.
Ce dernier qui a profité d’une conférence de presse, au nom du Mouvement Goudomp Debout confirme que Olivier s’est toujours battu pour la survie des piliers de notre Constitution.
Dès lors des organisations à l’image de Kabuka, FAJEMS, ‘’Mancagne est fier’’, Baiitibindja, AJMG, ARG, ASEM, entre autres, et les amis de Olivier Boucal sollicitent sa libération. Et ce pour permettre à l’inspecteur qui est un travailleur, un citoyen de paix et d’unité national, de pouvoir reprendre ses activités. Par ailleurs, ces différents mouvements réunis autour de ce collectif dénommée Mouvement Goudomp Debout, ont lancé «un appel à la société civile, aux institutions internationales, aux bonnes volontés pour qu’il recouvre sa liberté».
Vox populi
