Le parti And Jëf/Pads fera partie de la course pour les élections législatives du 31 juillet prochain. Son secrétaire général, Mamadou Diop Decroix a fait l’annonce, hier, au cours d’une rencontre avec la presse. Occasion pour lui, de dénoncer le système de parrainage et de regretter le fait que l’opposition n’ait pas pu peser de tout son poids pour le faire annuler
Mamadou Diop Decroix annonce la participation de son parti aux élections législatives à venir. Face à la presse, le leader d’ And Jëf/Pads dénonce la caution et le parrainage imposé qu’il assimile à des mesures discriminatoires et d’exclusion.
« Les élections à venir sont marquées par deux décisions majeures que constituent la caution et le parrainage. Tous les deux sont des mesures d’exclusion simplement parce que il n’y a pas lieu de créer une redondance dans les suffrages », a dénoncé Decroix. Pour lui, l’État devait exiger soit la caution soit le parrainage. Dans ce sens, il regrette le fait que l’opposition n’ait pas pu se battre suffisamment pour faire reculer l’État dans sa décision.
« Nous n’avons pas su en tant qu’opposition, créer un rapport de force qui puisse faire annuler le parrainage », s’est-il plaint. Il annonce, néanmoins, que son AJ a dépassé le nombre de parrainages requis pour participer à ces élections. « Nous sommes en mesure de vous dire que And Jëf/Pads a finalisé son parrainage. Le parrainage est fixé pour le chiffre planché à 45 mille parrains et pour le plafond à 55 mille parrains. Et je peux vous dire que nous allons allègrement vers les 60 mille parrains », a-t-il renseigné.
Le leader d’And Jëf/Pads soutiendra que cette situation montre que « tout obstacle est une opportunité pour avancer » et « le parrainage a permis aux partisans de se mobiliser avec détermination pour remporter cette importante victoire ».
Pour la caution, il renseigne qu’il n’y a pas non plus, de soucis à ce niveau.
« Nous avons déjà sécurisé les 15 millions pour la caution », a-t-il laissé entendre. Malgré qu’il soit prêt pour aller à ces joutes, le parti n’exclut pas toute alliance avec d’autres partis:
« nous estimons que l’unité la plus large, sincère et patriotique est nécessaire pour changer le rapport de force c’est la raison pour laquelle nous sommes dans un processus de discussion avec d’autres forces politiques et sociales pour voir les conditions et modalités pour pouvoir permettre d’assurer et d’avoir une coalition solide capable de renverser le rapport de force à l’Assemblée nationale », a-t-il dit rappelant que ces discussions sont très avancées « par rapport à certains sénégalais du point de vue des éléments de plateforme comme du point de vue des orientations et des modalités de travail en commun pour former une coalition large capable de battre Benno Bokk Yakaar
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