Lors d’une assemblée générale convoquée, Dimanche 2 Janvier à Passy, les femmes du réseau départemental de Benno Bokk Yaakaar (Bby) de Foundiougne ne veulent plus se laisser faire. Dans le combat qui les mobilise autour de leur présidente Mme Anthia Cissé, ces femmes plaident surtout le respect des principes de parité au sein des instances politiques.

Mieux, elles réclament des postes de siège dans les prochaines institutions territoriales. Leur amertume est surtout de ne pas voir les institutions de leur département respecter la loi sur la parité.

Car depuis 2014, date des dernières échéances électorales locales, peu de femmes siègent au sein de ces instances. Dans l’ensemble, seul un nombre réduit de sept (7) femmes sont tributaires de ces équipes municipales et départementales. Et parmi elles, deux (2) seulement sont parvenues à décrocher un poste de première adjointe.

Toutes les autres sont écartées des instances de décision, parfois alignées en seconde Adjointe ou de la 7ème place à l’infini. Et ceci, sur l’ensemble des 17 communes qui composent le département de Foundiougne.

Au Conseil départemental, la représentativité des femmes a connu un fiasco total. Aucune femme n’est présente dans cette institution. Tous les cinq (5) membres qui la composent sont des hommes.

Une situation qui, de l’avis des femmes de Bby de Foundiougne, ne peut plus prospérer. Ainsi après avoir consulté l’Observatoire national pour la parité, les femmes de Bby du département de Foundiougne porte cette revendication au Ministre Secrétaire général du gouvernement et au Président de la République avant que les choses ne dégénèrent.

Sud quotidien