Rien ne va plus au sein du Parti Démocratique Sénégalais (PDS) à Saint-Louis. A quelques mois de la présidentielle, les responsables locaux de la formation bleue ont du mal à s’entendre autour de l’essentiel. Pour dire, ils continuent de se battre comme des chiffonniers.
Lors des opérations de renouvellements de ses structures, deux camps se dessinent pour des questions de leadership, celui de Mme Pouremera Diop et celui de Djibril Sakho :
« Ce qui vient de se passer à Saint-Louis est injuste. Madame Pouremera Diop détient la majorité au niveau de la Fédération urbaine PDS de Saint-Louis. Voilà une femme engagée, très sociale et prête à servir la cause du Président Karim Meissa Wade mais, des gens la combattent pour des raisons inavouées en sabotant le vote. Je cite, par exemple, le Directeur des structures qui a parrainé cette forfaiture mise à nu par Fallou Mbodj qui s’opposait au vote et proposait la désignation directe de Djibril Sakho avec la cooptation prochaine de Madame Pouremera Diop comme Présidente de la Fédération nationale des Femmes PDS. Ce qui crée la zizanie dans les rangs du parti », tonne le jeune Fall, membre du parti libéral dans la vieille ville.
Il poursuit : « Même de l’étranger (USA), Mme Pouremera Diop maîtrise bien sa base de SaintLouis de par ses actions de haute portée sociale. Elle est à l’écoute des militants et sympathisants. Elle jouit de leur confiance. Lors des inscriptions sur les listes électorales, elle s’est déplacée des États-Unis au Sénégal pour pouvoir accomplir ce devoir civique. Si vraiment le parti veut garder sa force à SaintLouis et aller à la Présidentielle de 2024 sans difficulté aucune, il nous faut mettre l’homme ou la femme qu’il faut à la place qu’il faut. Lors de ces opérations de renouvellement, l’on a pu noter aussi des scènes de violence et autres comportements déviants qui ne nous honorent pas ».
Vox populi