Vox populi-La coalition «Diomaye Président» a annoncé lors de sa toute première conférence de presse, qu’elle se battra pour la tenue coûte que coûte l’élection présidentielle du 25 février prochain à l’issue de laquelle elle espère en sortir vainqueur avec un score compris entre 65 et 70% des suffrages exprimés.

Tout ce que veut éviter de voir arriver, le moment venu, le régime de Macky Sall qui s’agrippe à une machination à l’Assemblée nationale pour tenter de faire croire au peuple sénégalais qu’on ira vers un report du scrutin présidentiel, accuse le Coordonnateur de la plateforme Leaders alliés du candidat Ous­mane Sonko (LACOS), Mama­dou Lamine Dianté.

Face à cette tentative, il informe que «Diomaye Président» va sillonner le pays avant et pendant les 21 jours de campagne électorale avec l’objectif d’avoir 80% de taux de participation des Sénégalais à cette élection. «Le peuple a décidé que son bail avec le régime du président Sall est terminé, et il le prouvera le 25 février prochain», déclare-t-il.

Également membre de ladite coalition, Dame Mbodj est catégorique sur la tenue de l’élection : «Il n’y aura pas de report, qu’ils le veuillent ou non, la présidentielle aura lieu à bonne date afin de sortir le Sénégal d’un engrenage sans fin dans lequel le régime en place l’enfonce», soutient-il avant d’appeler les observateurs de l’Union européenne et de la CE­DEAO à la vigilance.

Charles Emile Abdou Cissé, président de «Euleugou Séné­gal» invite, pour sa part, à rester focus sur la victoire et ne pas se laisser divertir par les subterfuges à l’Assemblée nationale. A son avis, «plus qu’une élection, le 25 février est un jour de libération nationale, un jour où tous les sacrifices consentis doivent être rétribués».

Cette victoire, dit-il, rendra au Sénégal ses souverainetés perdues. «Nous invitons le président Macky Sall, ses affidés et ses obligés à respecter le processus électoral. C’est un processus qui est maintenant intangible, irréversible que rien ne peut détourner de sa trajectoire», martèle M. Cissé.

Quant à Amadou Ba, mandataire du candidat Bassirou Dio­maye Diakhar Faye, il déclare, sûr de lui, que cette élection sera le point de retrouvailles entre le peuple et lui-même.

Car, dit-il, le peuple est avec la coalition «Diomaye Président». «Ce peuple est prêt à reprendre son pouvoir, lui qui le donne à qui il veut. L’élection de Bass sera une libération des énergies, de l’angoisse, un nouveau souffle avant de penser à la refondation», indique-t-il.

Aussi, fait-il savoir, si le candidat de BBY Amadou Ba n’en a pas voulu en introduisant un recours contre Diomaye non pas parce qu’il est corrompu ou n’est pas en règle avec le fisc, c’est parce que sa candidature a une signification bien particulière : la victoire.

Dans tous les cas, Pape Kabo qui rejoint la coalition «Dio­maye Président» estime que ce serait une humiliation pour le Sénégal et la diaspora que son président nouvellement élu sorte de la prison pour aller prêter serment devant le peuple.

«Le président Diomaye doit être libéré de prison afin qu’il batte campagne en homme libre comme Macky le fut en 2012 et 2019», revendique-t-il.