L’intersyndicale des travailleurs du secteur primaire dans la sphère ministérielle alerte et met en garde le gouvernement sur les problèmes qui surgissent dans leur lieu de travail après les dysfonctionnements dus à la grève de la société ‘’Envol’’, chargée d’assurer l’exploitation de la sphère ministérielle Ousmane Tanor Dieng de Diamniadio.
Faute de quoi, les travailleurs menacent de boycotter le travail. A en croire ladite organisation syndicale, c’est depuis le mois dernier, que des problèmes récurrents surgissent dans la Sphère ministérielle Ousmane Tanor Dieng, à savoir les ascenseurs qui sont à l’arrêt, des climatiseurs qui ne marchent plus, des techniciens de surface qui ont déserté les lieux et des coupures d’eau.
Des dysfonctionnements qui, selon eux, «sont dus à la grève de la société ‘’Envol’’». L’intersyndicale, dans une note parcourue, informe avoir pris le soin d’aller rencontrer les responsables du service Envol pour connaître le problème.
«Il se trouve que l’État du Sénégal leur doit de l’argent depuis près d’un an et la société ne parvient plus à assurer la continuité de ses services», a-t-elle fait savoir dans un communiqué.
«Cette situation gravissime affecte le fonctionnement des ministères en charge des Pêches, de l’Agriculture, de l’Élevage, des Mines et de l’Industrie, des Microfinances qui sont logés dans ladite sphère», informe l’intersyndicale des travailleurs du secteur primaire.
Pour cette structure, «il est impensable que dans des bâtiments de 8 étages, les ascenseurs soient à l’arrêt obligeant les agents à prendre les escaliers. Dans les bureaux, la climatisation ne fonctionne pas et il n’y a pas d’eau avec des odeurs nauséabondes dues à l’absence d’entretien des toilettes, rendant les conditions de travail insoutenables. C’est vraiment la catastrophe totale», a déploré l’intersyndicale.
Face à cette situation, les travailleurs «interpellent directement le gouvernement du Sénégal pour prendre des mesures immédiates afin de résoudre ce problème». Sinon, disent-ils, «ils seront obligés de rester purement et simplement chez eux, car, ils estiment que dans ces conditions «infernales, aucun agent ne peut y travailler malgré leur ferme volonté d’assurer le service»
Vox Populi