Qui régneront sur le Sénégal de demain ? – Par Abou Sy

Qui régneront sur le Sénégal de demain

– les Soufistes ?

– les Salafistes?

– ou les politiciens vicieux et immoraux ?

Le Sénégal fut un pays paisible, qui enthousiasmait le monde par son apparence paisible, comme un peuple uni, où les Tambours de divertissement s’harmonisaient avec les chants religieux dans tous les coins du Sénégal,  comme un paradis terrestre de l’Afrique!!!

*Qui avait semé cette graine bénie dans le cœur des  Sénégalais  ?

Trois facteurs sont l’essence de ce fondement !

Tout Homme qui aime son pays, qu’il soit penseur ou simple citoyen doit garder l’œil sur ce qui s’y déroule en rapport avec son environnement.

* Ceux qui connaissent l’histoire du Sénégal savent que les guides religieux Soufistes, que sont : les Souleyman Bal, Elhadj Oumar Tall, Cheick Ahmadou Bamba, Cheikh El Hadj Malick Sy, Cheikh Ibrahim Niass et Limamou Laye ont joué un rôle incontestable dans l’éducation et le bon vivre ensemble des sénégalais.

Le brassage éthnique, le cousinage à plaisanteries entre les éthnies, la parole sacrée qui animent le quotidien des Sénégalais [ Peule (Toucouleur) Diamou Serer ] vice-versa! ouvrent les cœurs de tout un chacun et représentent un antidote à toute colère source de conflit.

*Les politiciens, de Senghor à Diouf, avant l’alternance, ont joué un rôle prépondérant dans la  fondation de ce paisible vivre-ensemble.

Ces politiciens de l’époque, collaboraient, presque main dans la main, avec les Marabouts et guides religieux. Senghor, tout en restant un bon chrétien n’ignorait pas le rôle prépondérant que les Marabouts ont joué pendant la colonisation pour sauvegarder ce pays et œuvrer à son accession à la souveraineté internationale. Senghor mettait en avant son africanité et les valeurs de civilisation africaine avant sa christianité !

Il faudra ignorer l’histoire du Sénégal, le rôle que les Marabouts ont joué dans la résistance à la pénétration coloniale et l’accession à l’indépendance, pour les qualifier aujourd’hui de tous les noms. Terrible humiliation !!!

*Salafisme ou (Wahabisme)

Dès le rappel du prophète à son seigneur, la société musulmane commença à dessiner un avenir douteux qui remettra en cause l’unité de la oumma islamique.

A la mort du troisième qualif Othmane ibnou Afane, les tendances, les partis et les courants idéologiques, les Kawaridj, Mouatajilts et les Chi’a de Aliou ibnou Abou Talib forment des noyaux dures qui lezardent cette unité tant voulue par le prophète.

Aussi, va naître les mouvements de Takfirie, le blasphème et l’expiation des musulmans (des courants de pensée qui qualifient de païen tout ceux qui s’opposent à leur vision).

Au 18 ème siècle Abdoul Wahab apparaît au Hijaz né  à Ouyayna en Arabie Saoudite (1703-1791), qualifie tous les musulmans de son époque de païens, mouchrik, adorateurs de Tombe, tous ceux qui refusent de se soumettre à sa vision de l’islam, il proclame son djihad et tue plusieurs milliers de musulman en Arabie.

Depuis l’islamisation de l’Afrique en général et celle du Fouta (Sénégal), nos vénérés Marabouts ont triés parmi ces courants idéologiques un seul Mazhab (voie) et Tarik Soufie, en ignorants  toutes les autres susceptibles de bouleverser notre société.

Ce Salafisme, Wahabisme est implanté au Sénégal il y’a un bon bout de temps.

Le danger auquel le Sénégal fera face n’opposera pas seulement les Soufistes et les Salafistes (Wahabites), mais aussi l’ennemi juré des Wahabites qu’est le Chiisme qui tente toute ces dernières années de  s’installer au Sénégal en s’appuyant sur les foyers religieux. La voie Soufie a été  le dénominateur comment entre les deux.

Chacun des deux courants idéologiques importés récemment du moyen orient s’appuient sur ses ressources financières de ses origines pour gagner de l’espace au Sénégal. Le pauvre Sénégalais ne mesure pas les conséquences de ces luttes sur son devenir !

Oui l’argent du moyen orient est la meilleure arme pour acheter la consciences du pauvre Sénégalais.

*La jeunesse et les politiciens vulgaires

Après l’alternance, les hommes politiques et la jeunesse qui leur est infeodée n’incarnent rien des qualités de ceux que nous avons cités ci-dessus.

Tout ce qui semble les intéresser   ce sont les cinq (V) de Amadou Hampaté Bah ( Villas,Voitures, Vacances, Verger et le tout fini par Vilenie ).

Mentir, vilipender, susciter la haine des uns contre les autres; l’insolence, le ségrégationisme et autres éthnisisme vicieux.

Voilà qu’aujourd’hui nous assistons à une époque malsaine, où les gens tentent de tout corrompre, modifier, tout saper. Les professeurs de l’histoire falsifient l’histoire et les hommes comme Amadou Bakaw Diaw et ses semblables renoncent à leurs vocations de médiateurs traditionnels, pour tout renier, dans le seul but de colmater de faux récit historiques pour valoriser celui de leur camp.

Pour préparer un éventuel Génocide ou un déchirement entre les peuples.

On aura besoin de deux types d’hommes:

De mauvais politiciens démagogues et de mauvais  historiens ou chroniqueurs qui radicalisent la jeunesse aveugle.

Nous avons entendu à maint reprises Amadou Bakaw Diaw et ses élèves ou collaborateurs dans ce projet, crier nuit et jour avec beaucoup de regret et amertume, soit disant que les familles Sy de Elhadj Malik et Cheikh Amadou Bamba et les autres familles Niassen, Layens, n’ont rien du sang Tucouleur (Peule), que ce sont des mensonges inventé par les Foutankés et les griots.

C’est un langage évident pour ceux qui veulent créer un repli identitaire et un conflit sans précédent entre les éthnies, ceci n’est pas surprenant pour les hommes avertis.

Nous savons que ce sont des méthodes sataniques  qu’ulisent les experts en génocides pour préparer le terrain de leurs basses manœuvres.

Il savent que ces familles maraboutiques représentent un obstacle pour atteindre leur sal besognes.

A cet égard comme l’ethnie gênante par sa langue, c’est l’éthnie peule, la solution est de détourner les esprits de ces familles maraboutiques pour couper tout sentiment d’amour et de parenté avec elles dorénavant.

Radicaliser la jeunesse Wolof faisait parti des critères de leurs propagandes: inventer de faux récits historiques. Il n’y a rien de plus ridicules et honteux que de créer un mouvement Leppoy Wolof, en sous-entendant, que tout ce qui est au Sénégal est Wolof, sinon rien!

Très certainement si un site est créé dans ce sens, il ne s’agit pas d’enseigner aux enfants du sénégal la vraie histoire dans sa diversité, mais plutôt de radicaliser les ignorants et semer la haine dans leurs cœurs. envers les autres.

Si l’objectif  de la  réécriture de l’histoire du Sénégal est de morceler le Fouta Toro, ou de décapiter les Royaumes Toucouleur, que constitue le Tekrour et les cinq dynasties (Dia-Oogo, Manna, Tondion, Laamu-Taaga et Laamu-Termes), pour avoir une part afin de se glorifier, nous disons que c’est trop tard, car l’histoire orale et documentaire est déjà mémorisée depuis longtemps.

Il nous semble que ces historiens et narrateurs viennent de se réveiller en sachant que s’ils ne sont pas du Tekrour (Toucouleur), le Fouta, ou bien de l’empire de Gana, cela signifierait que l’histoire de leur peuple ne remonte pas assez loin, donc pour palier ce déficit, il s’agit pour eux de s’approprier l’histoire du Tekrour et du Fouta le plus vite possible !

Pendant ce temps, qu’ils le veuillent ou pas, les autres royaumes (Gana, Manden, Mali, Diolof, Sine et Saloum etc) sont inaliénables et indivisibles.

Voilà la malhonnêteté intellectuelle de cette version nouvelle de nos historiens !!!

Nous entendons parler des peuples Mandé ou Bantou, qui regroupent plusieurs éthnies dont on voudrait faire une nation! Sans doute ces ideologues, déguisés en historiens, comptent-ils sur cette assertion de Hitler qui disait  » plus un mensonge est grand, plus le peuple est susceptible de le croire.

 Où se situent les Wolofs dans tout ça ?

Les Wolofs quelque soit leurs origines, ne peuvent être rattachés au peuple Mandé ou au peuple Bantou.

Le Wolof n’est parenté qu’aux Peules (Toucouleur) et aux Serers, choses qu’ont peut vérifier dans la langue wolof et sa culture métisse. D’autres pensaient d’ailleurs que le Wolof est une sorte de créole entre le poulaar et le Serer et que l’éthnie wolof en tant que telle n’existe pas. Cependant, nous sommes d’avis les Wolofs sont une éthnie qui a sa propre langue et culture comme toutes les autres.

Élas, si des raisons politiques et linguistiques peuvent emmener certains à détruire ce que les ancêtres avaient tissé durant des centaines ou millénaires, ils se trompent en pensant qu’ils aiment le Sénégal et son éthnie Wolof.

Le Wolof est la langue la plus parenté au poulaar suivi du Serer que toutes les autres langues du sénégal, on peut estimer jusqu’à 75 % de vocabulaires ou racines identique.

Le Fouta est un pays peule et le Tekrour fait partie des royaumes Peuls. Voilà la vérité historique.

Un village peule qui se trouve dans un pays Soninke, Wolof ou Serer, ne signifiera pas que ces royaumes appartiennent aux peuls.

Le pays Mandé, c’est pour les Manden. Le Diolof, est un pays Wolof. Le pays Sine  appartient au Serers. Le pays Mossi, appartient au Mossinké.

Ce sont des faits connus de notre histoire africaine, la minorité existante dans un pays où royaumes d’autrui ne signifie pas que cette minorité a le même pouvoir que son fondateur.

 

Tekrour ko laamateeri  Fulɓe, Fouta ko leydi Fulɓe. Laamu Fulɓe e wertaangooji mumen ko ganndaaɗi.

ko Siletaake too, Feccirtaake toon, Yeɗetaake sabu koɗdigal, min njaɓataa ɗum Yawtata to amen.

 

Nuulee Mo Wuuri.

*Abou Sy             le 30/03/2025*

 

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