Aminata Mimi Touré, ancienne Première ministre et fervente défenseure des droits humains, a salué la récente décision du Conseil constitutionnel concernant la loi interprétative. Dans une déclaration empreinte de fermeté et d’espoir, elle a souligné l’importance du message adressé aux victimes d’exactions.

« Comme dit le proverbe chinois, peu importe que le chat soit gris ou noir, l’essentiel, c’est qu’il sache attraper les souris », a-t-elle lancé en guise de préambule, pour illustrer que ce qui compte, ce sont les résultats, pas les moyens politiques utilisés.

Elle s’est ensuite félicitée du fait que le Conseil constitutionnel ait clairement indiqué que les auteurs et commanditaires de tueries, tortures et autres actes portant atteinte à la dignité humaine ne peuvent bénéficier d’aucune amnistie. Une position qui, selon elle, résonne comme une victoire morale pour toutes les victimes et pour les défenseurs de la justice.

« C’est tout ce que les victimes et les militants de la lutte contre l’impunité voulaient entendre », a-t-elle ajouté, appelant désormais les autorités compétentes à agir.

Mimi Touré plaide ainsi pour une action judiciaire immédiate : « Maintenant que, sans délai, Justice soit rendue aux victimes ».