Région du Sahel : la CEDEAO et UE, vers un partenariat pour assurer la paix et la sécurité

La Vice-Présidente de la Commission de la Communauté Economique des Etats de l’Afrique de l’Ouest (CEDEAO), Madame Finda Koroma a proposé la signature d’un Mémorandum d’Accord entre la Commission de la CEDEAO et le G5 Sahel dans les domaines du Renforcement des capacités, Développement communautaire et alerte précoce afin d’assurer la paix et la sécurité dans la région.

Le vice-président l’a déclaré en recevant une délégation de l’Union européenne (UE) conduite par M. Angel Losado, représentant spécial de l’UE pour le Sahel le 23 juillet 2018 à Abuja au Nigeria afin de discuter de la coopération entre les deux organisations initiatives internationales pour la paix et la sécurité au Sahel.

Selon le communiqué de l’institution communautaire parvenu à www.lactuacho.com, c’est pour aider le G5 Sahel, qui comprend le Mali, le Burkina Faso, le Niger, la Mauritanie et le Tchad, à atteindre son objectif de sécurité et de développement dans la région du Sahel, le Dr Cyriaque Agnekethom, Directeur des pour une synergie entre les deux organisations régionales afin d’éviter la duplication d’activités et de projets.

De son côté, M. Losado a réitéré l’engagement de l’UE à soutenir le G5 Sahel dans l’établissement de sa structure, le renforcement de ses capacités, l’exécution de ses projets de développement et la résolution des problèmes de sécurité dans la région.

En ce qui concerne la situation sécuritaire au Mali, Mme Koroma a assuré la délégation de l’UE que la Commission de la CEDEAO continuera à engager toutes les parties concernées afin de mettre en œuvre l’accord politique actuel.

« Améliorer la sécurité au Mali renforcerait la mise en œuvre de l’accord politique actuel », a-t-elle déclaré.

Concernant la candidature du Royaume du Maroc à l’adhésion à la CEDEAO, le Vice-Président a noté que plusieurs questions devraient être convenues pour s’assurer que les deux parties impliquées sont d’accord avec les termes et conditions de sa composition.

Cependant, elle a souligné que l’intégration culturelle entre le Maghreb (Afrique du Nord-Ouest) et l’Afrique de l’Ouest serait nécessaire pour cette initiative. Elle a donc sollicité l’aide de l’UE pour faciliter les programmes d’échange d’étudiants pour y parvenir.

Des représentants des directions des affaires politiques, de l’alerte rapide et du maintien de la paix et de la sécurité régionale de la CEDEAO étaient également présents à la réunion.

 

 

 

 

 

Momar Diack SECK
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