Surenchère, rétro commissions, lobbying et pressions. Le marché de réhabilitation du lycée Seydina Limamou Laye aiguise les appétits et malgré l’urgence des travaux, le dossier n’avance pas pour des intérêts inavoués entre concessionnaires et entreprises retenues pour la mise en route des travaux. Le Mandat

Référence dans le cor-pus enseignant avec pour sa gloire plusieurs générations ayant acquis le savoir dans son antre, le lycée Seydina Limamoulaye est vétuste et sa réhabilitation a été l’objet de plusieurs actions des élèves comme des enseignants jusqu’à ce que l’Etat décide de remettre à neuf la structure sco-laire.

Seulement, entre le vœu de l’Etat et les agissements des décideurs sur le plan local, plusieurs anomalies et lenteurs sont venues conforter les ayants droits qu’un scandale couve sur la réhabilitation du lycée qui fait la fierté de la banlieue.

C’est depuis le 15 Mars que les soumissionnaires au marché ont été invités à l’ouverture des plis. Selon la loi, l’attribution et la publication de l’adjudicateur du marché devraient être faites dans les 15 jours suivant l’ouverture des plis. Seulement, depuis lors, le dossier est en l’état au moment où la structure scolaire menace ruine.

En effet, au regard de l’urgence du fait de la vétusté des bâtiments mais aussi des risques graves encourus par les élèves et le corps professoral, le surplace laisse perplexe et les populations crient au manque de transparence.

Sur ce dossier, certaines sources épinglent le jeu d’intérêt autour du marché qui fait que certains responsables signataires posent des préalables pour apposer leurs signatures. Entre rétro commissions et surenchères, le manque de transparence dans l’octroi du marché met à nu les manœuvres frauduleuses d’agents de l’Etat qui agissent sur le dos de la hiérarchie.

Le Mandat