Salaires, primes de transport, Smig : La recette de la prochaine flambée sociale

Cette année, les plus grandes revendications ont pour noms : «L’augmentation des salaires des travailleurs dans le secteur privé, l’augmentation de la prime des transports, l’augmentation du Smig.» Pour Mody Guiro, l’Etat a l’obligation d’accompagner les entreprises. Ces points vont rester les vestiges de la Fête du 1er mai. Face au chef de l’Etat lors de la remise du cahier des doléances, Racine Sy, qui s’est exprimé au nom des em­ployeurs, a abordé la revalorisation des salaires dans le privé souhaitée par les syndicalistes. Dans ce cadre, il a demandé «l’appui de l’Etat régulateur, notamment une baisse sur le revenu et le paiement de la dette intérieure». Selon M. Sy, cela va «permettre d’avancer sur le plan des négociations». Mais sur cette sollicitation, Macky Sall a dit niet. «Je ne suis pas d’accord sur la réduction de l’impôt sur le revenu. S’il n’y a pas d’impôts, y aura pas de commande publique pour nous et pas de marché. Il faut qu’il y ait des ressources pour pouvoir dépenser», a-t-il rétorqué.

Pour l’instant, il faut se con­tenter de «l’accord de principe convenu autour de la plateforme minimale relative à la revalorisation des salaires catégoriels au Smig et aux primes de trans­port, même s’il reste à déterminer les niveaux de hausse».

LeQuotidien

Fatima Seck

Author

Fatima Seck

Up Next

Related Posts