Sécurité : Un projet de résilience face à l’extrémisme violent présenté à Tambacounda

APS – L’adjointe du gouverneur de Tambacounda chargée du développement, Diarryatou Ndiaye, a présidé, mardi, un Comité régional de développement (CRD) consacré à la présentation d’un projet de renforcement de la résilience des populations et des acteurs dans les régions de Kédougou et Tambacounda (est) face à l’extrémisme violent

Ce projet est financé par l’Union européenne et mis en œuvre par la Fondation Konrad Adenauer.

‘’Dans la mise en œuvre du projet, nous allons initier des sensibilisations pour renforcer la confiance et la coopération entre les Forces de défense et de sécurité et les populations pour déceler les éventuelles menaces’’, a indiqué Ute Gierczynski-Bocandé, manager du projet Senresilience II.

La responsable des programmes de la Fondation Konrad Adenauer s’exprimait en présence de l’adjointe du gouverneur de Tambacounda chargée du développement, du préfet du département de Tambacounda, Alioune Badara Mbengue et d’autorités administratives et locales des zones d’intervention du projet.

Selon Ute Bocandé, l’enclavement constitue l’enjeu principal dans les deux régions d’intervention du projet.

‘’A Kédougou, on a des frontières avec le Mali et la Guinée, et à Tambacounda, nous rencontrons aussi cet enjeu d’enclavement dans une région vaste et clairsemée, qui permet à certains de groupes [extrémistes] de s’installer’’ a-t-elle expliqué.

Dans un document du projet que l’APS a pu exploiter, il est indiqué que Senresilience II vise à renforcer la résilience des acteurs locaux et des populations, en particulier des femmes et des jeunes, face aux menaces sécuritaires extérieures et intérieures dans les régions de Kédougou et de Tambacounda.

Le projet va également contribuer à préserver ou rétablir la cohésion sociale et à créer un climat de confiance indispensable à toute évolution positive, peut-on y lire.

Senresilience II compte mettre en place un cadre de dialogue pour renforcer la cohésion sociale à travers l’intensification des relations, des échanges et des dialogues entre toutes les parties prenantes des régions concernées.

Il mise aussi sur le renforcement des capacités et les connaissances de tous les acteurs essentiels, afin qu’ils puissent agir plus efficacement pour préserver la sécurité, la cohésion sociale et le développement durable de leurs territoires.

Le projet veut contribuer à l’autonomisation des groupes vulnérables à travers la création de perspectives et des revenus aux populations sur place, notamment pour les femmes et les jeunes.

Il est ainsi attendu dans son exécution la mise en place de micro-projets, en coopération avec les services techniques à la base, en dotant les acteurs d’outils et d’un appui à la mise en réseau afin d’autonomiser les groupes vulnérables et redynamiser l’économie locale.

Dieyna SENE
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