Un jeune pêcheur originaire du Mali est mort foudroyé, dans la nuit du mardi 6 au mercredi 7 octobre au quai de pêche de Simbandi Balante, dans l’extrême Sud-ouest de Sédhiou. Le drame est survenu au moment où lui et son compagnon s’apprêtaient à débarquer. Bacoroba Mainta a été inhumé, hier mercredi, en milieu de journée à Simbandi Balante où il a vécu cescinq (5) dernières années. La récurrence des accidents par la foudre fait douter de la fonctionnalité des équipements de protection civile à Sédhiou.
C’est au moment de débarquer au quai de pêche de Simbandi Balante que le sieur Bacoroba Mainta a reçu une décharge électrique issue d’un coup de foudre. Le sinistre a eu lieu dans la soirée du mardi 6 à mercredi 7 octobre 2020, aux environs de deux (2) heures, quand le tonnerre déchira le silence de la nuit.
Ce jeune pêcheur âgé de 25 ans, originaire du Mali, est mort sur le coup. Et les saignements provenant des orifices de la tête attestent de la violence du choc. Selon Famara Calbert Mané, le maire de cette commune rurale de l’extrême Sud-ouest de Sédhiou, frontalière à la Guinée-Bissau, la victime avait accroché une lampe torche allumée au front, la tête recouverte d’une matière plastique. Son compagnon de pêche n’avait que ses yeux pour constater la chute fatale de son binôme, les filets entre les mains.
Tôt le matin, les gendarmes de la Brigade de Samine et les techniciens de santé du district de Goudomp se sont transportés sur les lieux pour les besoins du constat d’usage et le corps soumis à une autopsie aux fins d’un certificat de genre de mort.
A la mi-journée, vers 13h hier mercredi, l’autorisation est accordée aux proches du défunt de procéder à son inhumation à Simbandi Balante où il vécut depuis plus de cinq (5) ans, selon le maire de cette commune.
A rappeler enfin que des cas d’accidents et de dégâts causés par la foudre sont quelque peu nombreux à Sédhiou. Des paratonnerres et parafoudres sont installés, dit-on, dans plusieurs sites de la région ; mais la récurrence des accidents liés à la foudre sèment le doute sur la fonctionnalité de ces équipements de protection dans la région.
L’an dernier, des dégâts sont constatés à la Préfecture de Sédhiou, suite à un coup de foudre qui avait endommagé leur système informatique, nous a signifié une source bien renseignée.
Cette saison également, d’importants dégâts matériels sont répertoriés dans la région des suites de fortes pluies accompagnées de vent et de foudre.
Sud Quotidien