Serigne Mboup sur la proposition de réforme des chambres de commerce : « Le Conseil national du patronat fait du théâtre »

Le président de l’Union nationale des chambres de commerce, d’industrie et d’agriculture du Sénégal (UNCCIAS), fraîchement nommé, M. Serigne Mboup, pour n’est pas d’accord sur la proposition faite par le Conseil national du patronat (CNP) de réformer la loi qui protégeant les chambres de commerce du Sénégal. Selon lui, ce mouvement veut amuser la gallérie et c’est du théâtre.

« Ce que font les membres du Conseil national du patronat (CNP) c’est du théâtre, je le dis carrément pour que cela soit clair. Parce qu’il y a des responsables membres du CNP qui sont représentés dans les chambres de commerce. Ce sont des vices présidents des élus qui sont dans ce mouvement pourquoi ne pas les demander de participer à ces réformes. C’est plus simple et cela nous permettra de discuter entre nous avant de rencontrer l’État au lieu de l’impliquer dans des discussions qui n’ont pas de sens », c’est la réponse servie hier mercredi 2 septembre par le président de l’Union nationale des chambres de commerce, d’industrie et d’agriculture du Sénégal (UNCCIAS), Serigne Mboup, au Conseil national du patronat (CNP) qui veut qu’une réforme des textes concernant les chambres de commerce.
Selon le patron de CCBM, les textes régissant les chambres de commerce sont « très bons » et que le problème « c’est leur application et l’autre partie c’est nous ».
Il poursuit : « Nous avons des prérogatives définies par la loi qui ne sont pas associatives. Ensuite, c’est que nous partageons beaucoup de prérogatives avec des structures de l’Etat et nous souhaitons que ces dernières travaillent avec nous en synergie ».
Et Serigne Mboup de renchérir : « Ce qui reste c’est les moyens qui manquent. La chambre doit être l’interface parce qu’elle est universelle c’est pour cela que nous voulons animer et fédérer les forces économiques. C’est l’Etat, les agences publiques les partenaires étrangères les ONG pour que l’entrepreneur où il se trouve de pouvoir s’impliquer dans tous les domaines de développement. On a toujours besoin de réforme, mais aujourd’hui ce qu’on nous a proposé à faire, nous n’arrivons pas à le faire compte tenu qu’on n’a pas d’obstacles ».

Il estime que les élus doivent se concentrer au travail au lieu de penser aux réformes qui prennent beaucoup de temps.

Saër DIAL

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