Il y a bientôt un an, le journaliste de l’agence Reuters Issam Abdallah était tué par une frappe israélienne, alors qu’il était en reportage dans le sud du Liban. Plusieurs de ses confrères ont été blessés. Reporters sans frontières (RSF) et dix organisations ont adressé une lettre aux Nations unies lui intimant de mener une enquête officielle sur cette attaque.
Issam Abdallah a été tué par l’armée israélienne selon plusieurs enquêtes journalistiques, caméra à la main, vêtu de son gilet siglé ‘PRESS’ et de son casque. Dans le contexte de la violence croissante contre les journalistes dans la région, ce crime ne doit pas rester impuni. Nous exhortons la Commission à se saisir de cette affaire et à nous aider à exiger que les auteurs de cette attaque odieuse contre des journalistes courageux et professionnels rendent des comptes.
Depuis la mort d’Issam Abdallah, deux autres journalistes, Farah Omar et Rabih Maamari de la chaîne de télévision Al-Mayadeen, ont également été tués, victimes de frappes israéliennes dans le sud du Liban. La frontière sud est devenue une zone dangereuse pour les reporters et peu de professionnels osent désormais s’y rendre, selon les informations recueillies auprès de journalistes libanais.
Reporters sans frontières a ouvert un centre pour la liberté de la presse à Beyrouth afin de répondre aux besoins croissants des journalistes dans la région de pouvoir bénéficier de formations à la sécurité physique notamment.
Pour poursuivre notre engagement international aux côtés des journalistes dont la protection est essentielle pour continuer de travailler, l’organisation compte sur votre soutien.
Reporters Sans Frontières (RSF)
Anne Bocandé, Directrice éditoriale de RSF