Violences faites aux femmes : « aux violences conjugales, domestiques, il faut ajouter celles économiques, sociétales », recommande Penda Seck Diouf

La gent féminine est victime de différentes formes de violences. Aux violences conjugales, domestiques, il faut ajouter celles économiques, sociétales… Dans une publication présentée, samedi dernier, Penda Seck Dieng, militante de la cause des femmes, a exposé et dénoncé ces tares.

Dans l’ouvrage, la présidente du Comité de lutte contre les violences faites aux femmes a crevé l’abcès en s’attaquant aux questions qui fâchent comme l’affaire des castes, les accusations de sorcellerie, la souffrance des veuves victimes de l’héritage, des victimes de drogue, les conditions des femmes en zones de conflits, les attouchements…

Intitulée « La violence faite aux femmes nous parle. Hier et aujourd’hui », l’ouvrage, selon son auteur, « donne le ton d’un nouvel engagement dans la lutte pour la cause des femmes ».

C’est également un livre qui donne la voix aux femmes pour hausser le ton et refuser toutes sortes de maltraitance, d’abus et d’indifférence… Mme Diop a mis à profit la présentation de l’ouvrage pour livrer les statistiques sur les violences faites aux femmes.

Selon l’auteur de l’ouvrage, « De 2018 à 2020, c’est plus de 2000 cas de violences faites aux femmes qui ont été dénombrés. Pour elle, « La violence qui réduit une frange de la population à une catégorie inférieure doit prendre fin, elle doit être éradiquée. Ce n’est pas un livre de provocation. Ce n’est pas non plus un livre d’affront mais un ouvrage qui invite à dire non de manière responsable aux violences faites aux femmes de quelques formes qu’elles puissent être ».

Quant à Me Ndèye Fatou Touré, également militante de la cause féminine et présente lors de la présentation de l’Ouvrage, « Chaque histoire de ce livre peut faire l’objet d’un épisode dans une série qui sera diffusée par les télévisions sénégalaises pour mieux partager cette forme de lutte avec tous les sénégalais parce que lutter contre les violences doit être l’affaire de tous. Dès les premières lignes du livre, on note non aux violences. Il est donc à signaler qu’on ne peut lutter contre la misère en exerçant des violences sur cette catégorie de la population.

L’ouvrage a été préfacé par Babacar Diop dit Bouba et par Ndioro Ndiaye. Penda Seck Diouf est militante des droits des femmes et Présidente du Comité national de lutte contre les violences faites aux femmes.

24 Heures

Dieyna SENE
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