Le secrétariat exécutif national du Frapp est monté au créneau pour dénoncer «les violences commises par des agents (pas tous) des forces de défense et sécurité sur les citoyens».
Les violences policières exercées sur des citoyens sénégalais, continuent d’alimenter les débats au sein des forces vives de la nation. Et c’est le mouvement citoyen Frapp France Dégage qui accuse le président de la République de «manipuler» certaines forces de sécurité.
«Pour Sen Frapp, avec la mise en place «d’un permis de tuer», le président Macky Sall installe lentement mais sûrement un ordre policier qu’il veut au-dessus de la vie humaine. Le Frapp dit non à une politique répressive où l’usage de la violence n’a aucune limite», a fait savoir le mouvement.
Sur ce même registre, Guy Marius Sagna et Cie rappelle : «d’ailleurs, c’était à cause de ces violences qu’il y a quatre ans de cela le FRAPP avait créé avec les familles de victimes de violences policières le Collectif pour la justice et contre les violences policières.
Certaines de nos manifestations ont été interdites, d’autres réprimées». Selon la note du mouvement citoyen Frapp, «celles et ceux qui nous réprimaient, interdisaient nos manifestations, restaient sourds aux demandes de justice des familles de victimes de violences des agents des forces de défense et sécurité et qui ont refusé de juger et de sanctionner les auteurs d’actes de tortures, d’actes inutilement cruels dans l’exercice de leurs fonctions sont responsables de la longue liste de victimes de violences des agents des forces de défense et sécurité».
Après Mamadou Diop, Balla Gaye, Fallou Sène, Bassirou Faye, Kékouta Sidibé, Dominique Lopy, Matar Ndiaye, Elimane Touré, Elhadj Thiam, Mamadou Ndiaye, Abdoulaye Wade Yengu, Ibrahima Mbow, Abdoulaye Timéra. Lamine Koita, Seck Ndiaye, Yamadou Sagna, Baye Cheikh Diop, Cheikh Coly, Famara Goudiaby, Pape Sidy Mbaye, Cheikhouna Ndiaye, Sadio Camara, Mansour Thiam, Moussa Dramé, Alassane Barry, Bourama Sané, Mafatim Mbaye, Pape Sarr, Cheikh Niass : qui sera le prochain sur la longue liste des victimes des forces de l’ordre, s’interrogent les activistes?
Et pour conclure le secrétariat exécutif du Frapp déclare «ces actes de barbaries sont faits en toute impunité avec la complicité des ministres de l’Intérieur, de la Justice et des forces armées, du procureur et du président de la République».
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